Les prix du blé reculaient légèrement mercredi 29 janvier, davantage affectés par l'évolution des cours à la Bourse de Chicago que par les blocages persistants dans les ports français qui inquiètent néanmoins les sociétés de négoce.
Les traders américains sont plus que jamais perplexes quant à d'éventuelles commandes chinoises qui se font attendre, des interrogations qui se sont récemment accrues avec l'achat par Pékin de 150.000 tonnes de blé australien et la propagation du coronavirus chinois.
En France, la grève des dockers continue d'affecter la logistique dans les ports, mais ce mouvement affecte davantage les prix physiques que ceux pratiqués sur le marché à terme, selon Damien Vercambre, de la société Inter-Courtage. "L'accès physique aux ports reste difficile, mais on charge les jours où c'est ouvert", a-t-il commenté, ajoutant néanmoins que la grève semblait avoir des incidences sur les débouchés hors-UE du blé français.
Après les précédents arrêts de travail des 22, 23 et 24 janvier, la CGT Ports et Docks a lancé un appel à une nouvelle opération "ports morts" sur l'ensemble des terminaux portuaires nationaux mercredi 29 janvier. "On apprend que certains pays importateurs demandent aux opérateurs d'éviter exceptionnellement l'origine France, du fait de ces mouvements sociaux actuels", a indiqué Inter-Courtage dans une note.
"Même si tout le monde dit du blé français : "c'est le moins cher du monde", s'il ne sort pas, il n'y a pas d'intérêt à en acheter", a remarqué Damien Vercambre.
"Ça fait quand même un certain temps qu'on a des soucis sur les ports français et on n'a aucune visibilité", déplorait pour sa part Jean-Philippe Everling, directeur général de la société Transgrain, spécialisée dans le commerce de céréales. Selon lui, les autorités tunisiennes notamment "préfèrent qu'on évite" de s'approvisionner en blé français, compte tenu des problèmes logistiques rencontrés.
"Vous avez des ports qui ont également des problèmes de réception, il y a eu des blocages à l'entrée qui n'ont pas permis l'alimentation des silos portuaires", ajoutait Jean-Philippe Everling, citant l'exemple du port de Rouen où ont eu lieu selon lui "des mouvements pour bloquer l'entrée des camions".
"On a quand même des blés de qualité qui sont appréciés de nos clients, on a des prix qui sont attractifs sur le marché par rapport à d'autres concurrents et avant tout la mer Noire, on se tire un peu une balle dans le pied", regrettait-il.
Les traders américains sont plus que jamais perplexes quant à d'éventuelles commandes chinoises qui se font attendre, des interrogations qui se sont récemment accrues avec l'achat par Pékin de 150.000 tonnes de blé australien et la propagation du coronavirus chinois.
En France, la grève des dockers continue d'affecter la logistique dans les ports, mais ce mouvement affecte davantage les prix physiques que ceux pratiqués sur le marché à terme, selon Damien Vercambre, de la société Inter-Courtage. "L'accès physique aux ports reste difficile, mais on charge les jours où c'est ouvert", a-t-il commenté, ajoutant néanmoins que la grève semblait avoir des incidences sur les débouchés hors-UE du blé français.
Après les précédents arrêts de travail des 22, 23 et 24 janvier, la CGT Ports et Docks a lancé un appel à une nouvelle opération "ports morts" sur l'ensemble des terminaux portuaires nationaux mercredi 29 janvier. "On apprend que certains pays importateurs demandent aux opérateurs d'éviter exceptionnellement l'origine France, du fait de ces mouvements sociaux actuels", a indiqué Inter-Courtage dans une note.
"Même si tout le monde dit du blé français : "c'est le moins cher du monde", s'il ne sort pas, il n'y a pas d'intérêt à en acheter", a remarqué Damien Vercambre.
"Ça fait quand même un certain temps qu'on a des soucis sur les ports français et on n'a aucune visibilité", déplorait pour sa part Jean-Philippe Everling, directeur général de la société Transgrain, spécialisée dans le commerce de céréales. Selon lui, les autorités tunisiennes notamment "préfèrent qu'on évite" de s'approvisionner en blé français, compte tenu des problèmes logistiques rencontrés.
"Vous avez des ports qui ont également des problèmes de réception, il y a eu des blocages à l'entrée qui n'ont pas permis l'alimentation des silos portuaires", ajoutait Jean-Philippe Everling, citant l'exemple du port de Rouen où ont eu lieu selon lui "des mouvements pour bloquer l'entrée des camions".
"On a quand même des blés de qualité qui sont appréciés de nos clients, on a des prix qui sont attractifs sur le marché par rapport à d'autres concurrents et avant tout la mer Noire, on se tire un peu une balle dans le pied", regrettait-il.