Le prix de l'once d'argent a connu une poussée soudaine en fin de semaine dernière, alimentée par des rumeurs partant du forum WallStreetBets, hébergé par la plateforme Reddit, qui a déjà contribué à l'envolée de l'action du groupe GameStop.
L'argent pourrait être "l'une des prochaines cibles des détaillants de WallStreetBets", selon Avtar Sandu, analyste de Phillip Futures. Le métal blanc est également soutenu par son statut de valeur refuge, en substitut à l'or, mais aussi en raison de ses applications industrielles.
Vendredi 29 janvier, l'once d'argent s'échangeait à 27,15 dollars, contre 25,46 dollars en fin de séance le vendredi précédent, et 27,65 dollars à son apogée hebdomadaire. L’once d'or valait dans le même temps 1.858,85 dollars au terme d'une semaine plutôt calme. Le prix de la tonne d'étain cotée au London Metal Exchange (LME) a atteint pour sa part un record en six ans et demi, à 23.175 dollars, dans un contexte de forte demande de l'industrie électronique.
"Le prix de l'étain est actuellement tiré vers le haut par une forte demande et une offre insuffisante", résume Daniel Briesemann, de Commerzbank, qui présente un marché "qui restera sous-approvisionné cette année." Selon Anna Stablum, analyste de Marex Spectron, "les stocks d'étain du LME sont tombés à leur plus bas niveau depuis mai 2019, alors que la demande du secteur électronique a augmenté".
Le précieux métal blanc est utile aux soudures de composants d'appareils électro-niques, comme les smartphones ou tablettes. Or, "sa production est en baisse" rapporte le "CyclOpe", ouvrage de référence annuel sur l'ensemble des marchés des matières premières, publié mi-janvier. "Le marché devrait rester déficitaire alors que les stocks sont déjà au plus bas". Sur le LME, la tonne d'étain pour livraison dans trois mois s'échangeait à 22.665 dollars le 29 janvier à 17h55 à Paris, contre 21.960 dollars le vendredi précédent en fin de séance. La tonne de cuivre, en légère baisse sur la semaine, valait dans le même temps 7.865 dollars.
Les cours du café étaient stables la dernière semaine de janvier et ne semblaient pas profiter d'une production attendue en chute libre tandis que les campagnes de vaccination à travers le monde devraient contribuer à un retour progressif de la demande, durement touchée l'an dernier par la pandémie de Covid-19. Premier producteur et exportateur mondial de café, le Brésil prévoit cette année une production de 43,8 à 49,5 millions de sacs de 60 kg, selon les derniers chiffres de la Compagnie nationale d'approvisionnement (Conab), soit une baisse pouvant atteindre 30 % par rapport à 2020.
Mais les performances de cette année sont surtout dues au cycle agronomique biennal négatif de la variété arabica, qui représente la majeure partie de la production du Brésil. Les plants de café arabica suivent un cycle végétatif qui alterne une année de grande floraison et de meilleure productivité, avec une année de floraison moins importante. "D'autres estimations prévoient même une baisse pouvant aller jusqu'à 50 %, non seulement parce que cette année est une année à faible rendement, mais aussi parce que les cultures ont déjà été endommagées par la sécheresse pendant la phase de floraison", explique Michaela Helbing-Kuhl, de Commerzbank.
Cependant, Nicholas Farr, du cabinet de conseil Capital Economics, voit, quant à lui les prix des grains noirs se réveiller cette année grâce à une levée progressive des confinements entraî-nant une reprise de la consommation hors domicile, ainsi qu’à la faiblesse du réal brésilien. Sur le LIFFE de Londres, la tonne de robusta pour livraison en mars valait 1.309 dollars ven-dredi 29 janvier à 18h00 à Paris, contre 1.304 dollars le vendredi précédent à la clôture. Sur l'ICE Futures US de New York, la livre d'arabica pour livraison en mars valait 1,2265 dollar, contre 1,2406 dollar sept jours auparavant.
L'argent pourrait être "l'une des prochaines cibles des détaillants de WallStreetBets", selon Avtar Sandu, analyste de Phillip Futures. Le métal blanc est également soutenu par son statut de valeur refuge, en substitut à l'or, mais aussi en raison de ses applications industrielles.
Vendredi 29 janvier, l'once d'argent s'échangeait à 27,15 dollars, contre 25,46 dollars en fin de séance le vendredi précédent, et 27,65 dollars à son apogée hebdomadaire. L’once d'or valait dans le même temps 1.858,85 dollars au terme d'une semaine plutôt calme. Le prix de la tonne d'étain cotée au London Metal Exchange (LME) a atteint pour sa part un record en six ans et demi, à 23.175 dollars, dans un contexte de forte demande de l'industrie électronique.
"Le prix de l'étain est actuellement tiré vers le haut par une forte demande et une offre insuffisante", résume Daniel Briesemann, de Commerzbank, qui présente un marché "qui restera sous-approvisionné cette année." Selon Anna Stablum, analyste de Marex Spectron, "les stocks d'étain du LME sont tombés à leur plus bas niveau depuis mai 2019, alors que la demande du secteur électronique a augmenté".
Le précieux métal blanc est utile aux soudures de composants d'appareils électro-niques, comme les smartphones ou tablettes. Or, "sa production est en baisse" rapporte le "CyclOpe", ouvrage de référence annuel sur l'ensemble des marchés des matières premières, publié mi-janvier. "Le marché devrait rester déficitaire alors que les stocks sont déjà au plus bas". Sur le LME, la tonne d'étain pour livraison dans trois mois s'échangeait à 22.665 dollars le 29 janvier à 17h55 à Paris, contre 21.960 dollars le vendredi précédent en fin de séance. La tonne de cuivre, en légère baisse sur la semaine, valait dans le même temps 7.865 dollars.
Les cours du café étaient stables la dernière semaine de janvier et ne semblaient pas profiter d'une production attendue en chute libre tandis que les campagnes de vaccination à travers le monde devraient contribuer à un retour progressif de la demande, durement touchée l'an dernier par la pandémie de Covid-19. Premier producteur et exportateur mondial de café, le Brésil prévoit cette année une production de 43,8 à 49,5 millions de sacs de 60 kg, selon les derniers chiffres de la Compagnie nationale d'approvisionnement (Conab), soit une baisse pouvant atteindre 30 % par rapport à 2020.
Mais les performances de cette année sont surtout dues au cycle agronomique biennal négatif de la variété arabica, qui représente la majeure partie de la production du Brésil. Les plants de café arabica suivent un cycle végétatif qui alterne une année de grande floraison et de meilleure productivité, avec une année de floraison moins importante. "D'autres estimations prévoient même une baisse pouvant aller jusqu'à 50 %, non seulement parce que cette année est une année à faible rendement, mais aussi parce que les cultures ont déjà été endommagées par la sécheresse pendant la phase de floraison", explique Michaela Helbing-Kuhl, de Commerzbank.
Cependant, Nicholas Farr, du cabinet de conseil Capital Economics, voit, quant à lui les prix des grains noirs se réveiller cette année grâce à une levée progressive des confinements entraî-nant une reprise de la consommation hors domicile, ainsi qu’à la faiblesse du réal brésilien. Sur le LIFFE de Londres, la tonne de robusta pour livraison en mars valait 1.309 dollars ven-dredi 29 janvier à 18h00 à Paris, contre 1.304 dollars le vendredi précédent à la clôture. Sur l'ICE Futures US de New York, la livre d'arabica pour livraison en mars valait 1,2265 dollar, contre 1,2406 dollar sept jours auparavant.