Le prix de l’aluminium a perdu 6 % cette semaine, probablement en partie à cause de la baisse des prix de l'énergie. L’or profite en revanche des risques géopolitiques, les investisseurs se tournant vers cette valeur refuge. Le cacao, moins impacté par la guerre en Ukraine, repart à la hausse.
Les cours de l'aluminium étaient en recul cette semaine à la Bourse des métaux de Londres, reflétant la baisse du coût de l'énergie, malgré les assouplissements des restrictions sanitaires en Chine. "L'aluminium reste sous pression", commente Barbara Lambrecht, analyste pour Commerzbank. Le prix du métal a perdu environ 6 % sur le marché londonien des métaux de base (London Metal Exchange, LME) et se rapproche du plus bas de cinq mois atteint mi-mai. "Cela est probablement dû en partie à la baisse des prix de l'énergie", assure l'analyste.
"Le recul du pétrole a été assez significatif pour l'aluminium", affirment également les courtiers de Marex, "ce qui a exercé une pression sur les prix étant donné que le pétrole équivaut généralement à de l'énergie et que l'énergie est à son tour le facteur de coût le plus important de la production d'aluminium raffiné", très gourmande en électricité.
Le risque géopolitique profite à l’or
L'or, de son côté, poursuivait sa reprise à la fin de la semaine, après avoir baissé plus tôt, le risque géopolitique poussant les investisseurs à se tourner vers la valeur refuge. Ces derniers " s'inquiètent de nouveau que la Fed (Réserve fédérale) ne relâche pas sa campagne de hausse des taux de sitôt", affirme Edward Moya, analyste chez Oanda.
"L'or pourrait prospérer" comme le reste des valeurs refuges, "les risques géopolitiques restant élevés comme les craintes d'un resserrement agressif des banques centrales mondiales", estime l’analyste. En effet, la livraison prochaine de nouvelles armes américaines à l'Ukraine, dont des lance-roquettes multiples, "renforce le risque" d'une confrontation militaire entre les États-Unis et la Russie, a mis en garde Moscou le 1er juin. La veille, les États-Unis ont indiqué qu'ils allaient fournir à l'Ukraine des lance-roquettes multiples montés sur des blindés légers.
Les cours du cacao étaient pour leur part en hausse cette semaine, soutenus par une demande moins impactée par la guerre en Ukraine. "Malgré la guerre russo-ukrainienne et les difficultés économiques, le broyage du cacao a maintenu son rebond post-Covid-19 au cours du premier semestre de la campagne agricole", note Carsten Fritsch, analyste chez Commerzbank. Le broyage du cacao du premier trimestre en Europe a même atteint son plus haut niveau en 17 ans selon l'analyste, citant des données de l'Organisation internationale du cacao.
"Le recul du pétrole a été assez significatif pour l'aluminium", affirment également les courtiers de Marex, "ce qui a exercé une pression sur les prix étant donné que le pétrole équivaut généralement à de l'énergie et que l'énergie est à son tour le facteur de coût le plus important de la production d'aluminium raffiné", très gourmande en électricité.
Le risque géopolitique profite à l’or
L'or, de son côté, poursuivait sa reprise à la fin de la semaine, après avoir baissé plus tôt, le risque géopolitique poussant les investisseurs à se tourner vers la valeur refuge. Ces derniers " s'inquiètent de nouveau que la Fed (Réserve fédérale) ne relâche pas sa campagne de hausse des taux de sitôt", affirme Edward Moya, analyste chez Oanda.
"L'or pourrait prospérer" comme le reste des valeurs refuges, "les risques géopolitiques restant élevés comme les craintes d'un resserrement agressif des banques centrales mondiales", estime l’analyste. En effet, la livraison prochaine de nouvelles armes américaines à l'Ukraine, dont des lance-roquettes multiples, "renforce le risque" d'une confrontation militaire entre les États-Unis et la Russie, a mis en garde Moscou le 1er juin. La veille, les États-Unis ont indiqué qu'ils allaient fournir à l'Ukraine des lance-roquettes multiples montés sur des blindés légers.
Les cours du cacao étaient pour leur part en hausse cette semaine, soutenus par une demande moins impactée par la guerre en Ukraine. "Malgré la guerre russo-ukrainienne et les difficultés économiques, le broyage du cacao a maintenu son rebond post-Covid-19 au cours du premier semestre de la campagne agricole", note Carsten Fritsch, analyste chez Commerzbank. Le broyage du cacao du premier trimestre en Europe a même atteint son plus haut niveau en 17 ans selon l'analyste, citant des données de l'Organisation internationale du cacao.