Les intempéries ont eu un fort impact sur les cultures de céréales en France et les spécialistes s'attendent à un sévère recul des récoltes de blé ainsi qu'à une baisse de la qualité, alors que la concurrence est exacerbée avec une récolte de blé record au niveau mondial.
La récolte de blé tendre est attendue en baisse de près de - 9,2 % à 37,26 millions de tonnes au 25 juin 2016, par rapport au "record" de l'an passé où la France avait produit 41,02 millions de tonnes, a indiqué le cabinet Agritel mercredi 6 juillet, après une étude menée à travers treize départements français.
Conséquences des intempéries
"De mon point de vue, le chiffre d'Agritel est sous-évalué principalement car les régions les plus impactées par les intempéries sont les régions productrices de blé", assure pour sa part Arnaud Rousseau qui exploite 285 hectares de céréales en Seine-et-Marne. "Sur le blé on envisage des rendements en baisse de 25 à 30 % et d'ores et déjà on sait qu'on aura des qualités qui seront inférieures à l'année dernière", assure-t-il. "En mai et juin sur la zone de production de blé, on a eu des précipitations les plus hautes jamais enregistrées depuis qu'on enregistre les précipitations en France", explique Arnaud Rousseau.
Une des conséquences est la hausse du niveau de fusariose, un champignon qui s'attaque aux épis, mais aussi le "déficit de fertilité de l'épi par un manque de luminosité", avec des épis qui contiendront 20 à 30 % de grains en moins, souligne Dominique Chambrette, vice-président de l'Association des producteurs de blé (AGPB) qui exploite 650 hectares de céréales en Bourgogne. Si Dominique Chambrette espère encore l'arrêt des pluies sans pour autant que ne viennent les grandes chaleurs pour assurer une bonne période de finition aux épis il estime cependant que "ce ne sera pas non plus une grande année en qualité".
Conséquences des intempéries
"De mon point de vue, le chiffre d'Agritel est sous-évalué principalement car les régions les plus impactées par les intempéries sont les régions productrices de blé", assure pour sa part Arnaud Rousseau qui exploite 285 hectares de céréales en Seine-et-Marne. "Sur le blé on envisage des rendements en baisse de 25 à 30 % et d'ores et déjà on sait qu'on aura des qualités qui seront inférieures à l'année dernière", assure-t-il. "En mai et juin sur la zone de production de blé, on a eu des précipitations les plus hautes jamais enregistrées depuis qu'on enregistre les précipitations en France", explique Arnaud Rousseau.
Une des conséquences est la hausse du niveau de fusariose, un champignon qui s'attaque aux épis, mais aussi le "déficit de fertilité de l'épi par un manque de luminosité", avec des épis qui contiendront 20 à 30 % de grains en moins, souligne Dominique Chambrette, vice-président de l'Association des producteurs de blé (AGPB) qui exploite 650 hectares de céréales en Bourgogne. Si Dominique Chambrette espère encore l'arrêt des pluies sans pour autant que ne viennent les grandes chaleurs pour assurer une bonne période de finition aux épis il estime cependant que "ce ne sera pas non plus une grande année en qualité".