La Chine, consommateur vorace de matières premières, cherche à concurrencer les grandes places mondiales pour le courtage de ces actifs et vient de lancer un contrat à terme sur le brûlant marché du cuivre. Le Shanghai International Energy Exchange (INE), division de la Bourse shanghaïenne des matières premières, a en effet lancé le 19 novembre un contrat ouvert aux investisseurs étrangers pour l'achat de métal rouge, après plusieurs galops d'essai dont un dérivé du pétrole en mars 2018.
géopolia,
Des contrats sur le cuivre existaient déjà en Chine mais pour un négoce exclusivement domestique. Il s'agit "d'une étape nécessaire pour la croissance continue de l'industrie chinoise du cuivre", selon l'INE. "Plus la part de marché chinoise est significative sur une matière première donnée, plus la place de Shanghai sera en mesure d'attirer les investisseurs étrangers", analyse Philippe Sébille-Lopez, de l'institut Géopolia.
Et c'est bien le cas du cuivre, dont la Chine, "usine du monde", consomme la moitié de la production planétaire. La bonne santé économique chinoise compte donc parmi les principaux facteurs de hausse du prix du cuivre, au plus haut depuis huit ans à quelque 8.000 dollars la tonne sur le London Metal Exchange.
S'il est important pour les grandes compagnies de négoce d'y être représentées, le volume d'échange de la place shangaïenne reste toutefois très faible en comparaison avec sa grande sœur londonienne. La City domine historiquement les échanges: le London Metal Exchange (LME), dont la création remonte à 1877, concentre en effet l'achat et la vente des principaux métaux non-ferreux utilisés dans l'industrie: cuivre bien sûr mais aussi aluminium, nickel, plomb, zinc…
Sur le marché londonien, "vous pouvez vous porter acquéreur de cuivre et en prendre livraison à une date précise en fonction de vos besoins ou contraintes de fabrication et de transport", à la différence du contrat chinois, explique Marc Bailey, dirigeant de la maison de négoce Sucfin.
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Des contrats sur le cuivre existaient déjà en Chine mais pour un négoce exclusivement domestique. Il s'agit "d'une étape nécessaire pour la croissance continue de l'industrie chinoise du cuivre", selon l'INE. "Plus la part de marché chinoise est significative sur une matière première donnée, plus la place de Shanghai sera en mesure d'attirer les investisseurs étrangers", analyse Philippe Sébille-Lopez, de l'institut Géopolia.
Et c'est bien le cas du cuivre, dont la Chine, "usine du monde", consomme la moitié de la production planétaire. La bonne santé économique chinoise compte donc parmi les principaux facteurs de hausse du prix du cuivre, au plus haut depuis huit ans à quelque 8.000 dollars la tonne sur le London Metal Exchange.
S'il est important pour les grandes compagnies de négoce d'y être représentées, le volume d'échange de la place shangaïenne reste toutefois très faible en comparaison avec sa grande sœur londonienne. La City domine historiquement les échanges: le London Metal Exchange (LME), dont la création remonte à 1877, concentre en effet l'achat et la vente des principaux métaux non-ferreux utilisés dans l'industrie: cuivre bien sûr mais aussi aluminium, nickel, plomb, zinc…
Sur le marché londonien, "vous pouvez vous porter acquéreur de cuivre et en prendre livraison à une date précise en fonction de vos besoins ou contraintes de fabrication et de transport", à la différence du contrat chinois, explique Marc Bailey, dirigeant de la maison de négoce Sucfin.