L'or a culminé mercredi 4 septembre, atteignant un plus haut en six ans, à 1.557,31 dollars l'once, avant de retomber en fin de semaine. Il a particulièrement souffert jeudi, avec "sa plus grosse baisse quotidienne en presque trois ans, lâchant plus de 40 dollars du fait de l'appétit pour le risque et de données positives aux États-Unis", a jugé Lukman Otunuga, analyste pour FXTM.
Selon l'enquête mensuelle réalisée par l'entreprise ADP et publiée le 5 septembre, le secteur privé aux États-Unis a continué d'embaucher de façon très solide en août, créant 195.000 nouveaux emplois, un chiffre bien supérieur aux attentes des analystes.
Le métal jaune étant généralement considéré comme une valeur refuge, un regain d'optimisme sur les marchés a tendance à lui être défavorable.
L'argent a connu la même trajectoire, atteignant mercredi un plus haut en trois ans à 19,65 dollars l'once, avant de reculer.
Sur le London Bullion Market, l'once d'or valait 1.508,02 dollars vendredi 6 septembre vers 10H45 GMT (12H45 à Paris), contre 1.525,56 dollars le vendredi précédent. L'once d'argent valait 18,20 dollars, contre 18,40 dollars sept jours plus tôt.
Les industriels rebondissent
Les métaux industriels, de leur côté, ont bénéficié après plusieurs semaines de baisse "d'une amélioration de l'appétit pour le risque" et d'un dollar "un peu plus faible", a souligné Daniel Briesemann, analyste pour Commerzbank.
Selon Alastair Munro, analyste pour Marex Spectron, plusieurs éléments ont participé à ce regain d'optimisme : "l'espoir que le retrait de la loi d'extradition à Hong Kong apaise les tensions", "les attentes grandissantes sur de nouvelles mesures de relance par les autorités chinoises ce mois-ci", et le fait que "la Chine et les États-Unis ont annoncé que des discussions en face-à-face auront lieu à Washington dans les prochaines semaines".
La demande des métaux industriels étant très dépendante de l'activité économique, tout élément positif pour la croissance mondiale bénéficie à leurs cours. De plus, comme ils sont libellés en dollars, un affaiblissement de celui-ci les rend moins onéreux pour les investisseurs utilisant d'autres devises, ce qui favorise la demande.
Sur le LME, la tonne de cuivre pour livraison dans trois mois s'échangeait à 5.820 dollars vendredi 6 septembre à 10h45 GMT, contre 5.704,50 dollars le vendredi précédent.
L'aluminium valait 1.789 dollars la tonne, contre 1.745,50 dollars.
Le sucre déguste
Le sucre a continué de s'enfoncer cette semaine, la tonne de sucre blanc et de sucre brut tombant, vendredi pour le premier et jeudi pour le second, à des plus bas depuis un an, à respectivement 306,50 dollars la tonne et 10,86 cents la livre.
Selon les analystes de Commerzbank, l'Organisation internationale du sucre (ISO) a revu à la hausse, en début de semaine, son déficit prévu pour la saison 2019-2020, à 4,8 millions de tonnes. "Néanmoins, cela ne va pas contribuer à tendre les conditions de marché au niveau mondial à moyen terme, les entrepôts étant remplis", a expliqué Michaela Kuhl, analyste pour Commerzbank.
"Des rapports provenant d'Inde (premier pays producteur cette année, NDLR) indiquent que le pays a toujours un important surplus de sucre blanc qui va probablement devoir être exporté", a ajouté Jack Scoville, analyste chez Price Futures Group.
À Londres, la tonne de sucre blanc pour livraison en décembre valait 307,20 dollars vers 10H45 GMT, contre 313,70 dollars le vendredi précédent. À New York, la livre de sucre blanc pour livraison en novembre valait 10,96 cents, contre 11,19 cents sept jours auparavant.
Selon l'enquête mensuelle réalisée par l'entreprise ADP et publiée le 5 septembre, le secteur privé aux États-Unis a continué d'embaucher de façon très solide en août, créant 195.000 nouveaux emplois, un chiffre bien supérieur aux attentes des analystes.
Le métal jaune étant généralement considéré comme une valeur refuge, un regain d'optimisme sur les marchés a tendance à lui être défavorable.
L'argent a connu la même trajectoire, atteignant mercredi un plus haut en trois ans à 19,65 dollars l'once, avant de reculer.
Sur le London Bullion Market, l'once d'or valait 1.508,02 dollars vendredi 6 septembre vers 10H45 GMT (12H45 à Paris), contre 1.525,56 dollars le vendredi précédent. L'once d'argent valait 18,20 dollars, contre 18,40 dollars sept jours plus tôt.
Les industriels rebondissent
Les métaux industriels, de leur côté, ont bénéficié après plusieurs semaines de baisse "d'une amélioration de l'appétit pour le risque" et d'un dollar "un peu plus faible", a souligné Daniel Briesemann, analyste pour Commerzbank.
Selon Alastair Munro, analyste pour Marex Spectron, plusieurs éléments ont participé à ce regain d'optimisme : "l'espoir que le retrait de la loi d'extradition à Hong Kong apaise les tensions", "les attentes grandissantes sur de nouvelles mesures de relance par les autorités chinoises ce mois-ci", et le fait que "la Chine et les États-Unis ont annoncé que des discussions en face-à-face auront lieu à Washington dans les prochaines semaines".
La demande des métaux industriels étant très dépendante de l'activité économique, tout élément positif pour la croissance mondiale bénéficie à leurs cours. De plus, comme ils sont libellés en dollars, un affaiblissement de celui-ci les rend moins onéreux pour les investisseurs utilisant d'autres devises, ce qui favorise la demande.
Sur le LME, la tonne de cuivre pour livraison dans trois mois s'échangeait à 5.820 dollars vendredi 6 septembre à 10h45 GMT, contre 5.704,50 dollars le vendredi précédent.
L'aluminium valait 1.789 dollars la tonne, contre 1.745,50 dollars.
Le sucre déguste
Le sucre a continué de s'enfoncer cette semaine, la tonne de sucre blanc et de sucre brut tombant, vendredi pour le premier et jeudi pour le second, à des plus bas depuis un an, à respectivement 306,50 dollars la tonne et 10,86 cents la livre.
Selon les analystes de Commerzbank, l'Organisation internationale du sucre (ISO) a revu à la hausse, en début de semaine, son déficit prévu pour la saison 2019-2020, à 4,8 millions de tonnes. "Néanmoins, cela ne va pas contribuer à tendre les conditions de marché au niveau mondial à moyen terme, les entrepôts étant remplis", a expliqué Michaela Kuhl, analyste pour Commerzbank.
"Des rapports provenant d'Inde (premier pays producteur cette année, NDLR) indiquent que le pays a toujours un important surplus de sucre blanc qui va probablement devoir être exporté", a ajouté Jack Scoville, analyste chez Price Futures Group.
À Londres, la tonne de sucre blanc pour livraison en décembre valait 307,20 dollars vers 10H45 GMT, contre 313,70 dollars le vendredi précédent. À New York, la livre de sucre blanc pour livraison en novembre valait 10,96 cents, contre 11,19 cents sept jours auparavant.