Eramet rebondit et relève ses prévisions pour 2021

© Andrew McLeish
Le groupe métallurgique et minier Eramet se félicite d’un premier semestre "encourageant", avec des résultats en hausse et un endettement en baisse par rapport à la même période en 2020.
Eramet est repassé dans le vert lors des six premiers mois de 2021, avec un bénéfice net de 53 millions d'euros, un semestre "encourageant" qui le pousse à relever ses prévisions pour l'année.

L'an passé à la même époque, le groupe métallurgique et minier avait subi une perte nette de 623 millions d'euros, pénalisé par une charge exceptionnelle liée au Covid-19, une baisse du prix des matières premières et par la crise dans le secteur aéronautique.

Sur le premier semestre, le chiffre d'affaires atteint 1,878 milliard d'euros, en hausse de 11 % par rapport à la même période en 2020. L'excédent brut d'exploitation (Ebitda), indicateur de référence pour Eramet, s'affiche à 293 millions d'euros, en progression de 144 % sur un an, ce qui illustre un "très fort rebond par rapport au premier semestre 2020", souligne le groupe.

"Bonnes performances opérationnelles"

"Nous avons réalisé un premier semestre prometteur, porté par de bonnes performances opérationnelles et un environnement de prix généralement élevé", note la PDG Christel Bories. Elle souligne également la réduction de l'endettement du groupe à la fin juin, avec une dette passée en un an de 1,333 milliard à 1,244 milliard d’euros (- 7 %).

Eramet a confirmé ses objectifs de production minière au Gabon de 7 millions de tonnes (Mt) et en Nouvelle-Calédonie (exportations de minerai de nickel de la SLN de plus de 3,5 Mt), et les a revus à la hausse pour son activité à Weda Bay (12 Mt).

Dans un "contexte de prix particulièrement porteurs pour les alliages de manganèse et pour le nickel", a expliqué Christel Bories, le groupe relève sa prévision d'Ebitda pour l'année à "plus de 850 millions d'euros" (contre 600 millions d’euros lors de l'annonce de ses résultats annuels en février).

Le groupe a rappelé que la cession de Aubert et Duval, dans la division alliages haute performance, "restait [son] option privilégiée". La filiale continue de subir la crise du secteur aéronautique. En ce qui concerne son site de Sandouville (nickel), le groupe privilégie aussi une cession après une revue stratégique. "Des discussions sont en cours et à un stade avancé avec un potentiel repreneur", a-t-il indiqué.

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