Les métaux industriels ont particulièrement souffert depuis la mi-janvier de l'épidémie de pneumonie virale qui se propage en Chine, tandis que d'autres matières premières, comme le sucre ou l'or, ont su tirer leur épingle du jeu.
Certaines matières premières "ont été sévèrement touchées par l'épidémie de coronavirus en Chine et la perspective d'une demande mondiale plus faible", a ainsi résumé Caroline Bain, de Capital Economics. Depuis un pic atteint le 16 janvier, dans l'élan d'optimiste ayant suivi la signature du traité commercial dit de "phase 1" entre les États-Unis et la Chine, le cuivre, considéré comme un baromètre du cycle économique, accuse par exemple une baisse de près de 10 %.
La Chine est le premier importateur de matières premières au monde et son industrie est particulièrement gourmande en métaux de base. Les craintes sur un ralentissement de son économie pèsent donc sur leurs prix.
Le cuivre a toutefois légèrement rebondi cette semaine, la tonne de métal rouge s'échangeant à 5.669,50 dollars vendredi 7 février à la mi-journée, contre 5.567 dollars le vendredi précédent à la clôture.
Les autres métaux industriels ont suivi la même tendance, notamment l'aluminium et l'étain, avec des cours qui ont perdu 5 à 8 % depuis le début de l'épidémie. Selon Liz Grant, analyste pour le courtier Sucden, la reprise a notamment été alimentée par l'annonce que la Chine allait réduire de moitié ses surtaxes douanières sur 75 milliards de dollars de produits américains.
"Bien que cette initiative soit en partie liée à la phase 1 de l'accord commercial entre les États-Unis et la Chine, elle a également été largement considérée comme une tentative d'apaiser les inquiétudes sur les conséquences économiques du virus auprès des investisseurs", a-t-elle souligné.
Car ces derniers manquent de chiffres à même de les aider à évaluer le véritable impact de l'épidémie sur la croissance chinoise, le pays ayant d'ailleurs annoncé qu'il reportait la publication de ses données concernant les échanges commerciaux de janvier, initialement prévue ce vendredi. Mais les mesures drastiques adoptées par Pékin laissent à penser que le ralentissement sera prononcé, après environ deux ans de guerre commerciale avec Washington.
Les mesures de confinement et les restrictions ont été étendues mercredi à travers la Chine : après la mise en quarantaine de facto de Wuhan et de la province du Hubei, épicentre du nouveau coronavirus, un nombre grandissant de villes de l'est du pays imposent des restrictions de déplacement à des dizaines de millions d'habitants supplémentaires.
Les alimentaires immunisées
Certaines matières agricoles, comme le cacao ou le café, sont relativement immunisées car moins dépendantes de la santé du géant chinois.
Caroline Bain note toutefois "des prix en baisse liés aux peurs d'une demande chinoise en berne" mais pointe quelques exceptions à l'image du cours du sucre "qui bénéficie de récoltes ralenties dans toute l'Asie", a-t-elle ajouté. À Londres, la tonne de sucre blanc pour livraison en mai a ainsi progressé de plus de 13% depuis le début de l'année. A New York, la livre de sucre brut pour livraison en mars s'est, quant à elle, appréciée de plus de 11% sur la même période.
L'or, considéré comme une valeur refuge, a tendance à s'apprécier en période d'incertitudes économiques ou politiques. Si le métal jaune évoluait déjà à des niveaux élevés, il a encore accru ses gains depuis la mi-janvier avant de refluer un peu cette semaine. Sur le London Bullion Market, l'once d'or valait 1.568,99 dollars vers 11h05 GMT, contre 1.589,16 dollars sept jours plus tôt.
Certaines matières premières "ont été sévèrement touchées par l'épidémie de coronavirus en Chine et la perspective d'une demande mondiale plus faible", a ainsi résumé Caroline Bain, de Capital Economics. Depuis un pic atteint le 16 janvier, dans l'élan d'optimiste ayant suivi la signature du traité commercial dit de "phase 1" entre les États-Unis et la Chine, le cuivre, considéré comme un baromètre du cycle économique, accuse par exemple une baisse de près de 10 %.
La Chine est le premier importateur de matières premières au monde et son industrie est particulièrement gourmande en métaux de base. Les craintes sur un ralentissement de son économie pèsent donc sur leurs prix.
Le cuivre a toutefois légèrement rebondi cette semaine, la tonne de métal rouge s'échangeant à 5.669,50 dollars vendredi 7 février à la mi-journée, contre 5.567 dollars le vendredi précédent à la clôture.
Les autres métaux industriels ont suivi la même tendance, notamment l'aluminium et l'étain, avec des cours qui ont perdu 5 à 8 % depuis le début de l'épidémie. Selon Liz Grant, analyste pour le courtier Sucden, la reprise a notamment été alimentée par l'annonce que la Chine allait réduire de moitié ses surtaxes douanières sur 75 milliards de dollars de produits américains.
"Bien que cette initiative soit en partie liée à la phase 1 de l'accord commercial entre les États-Unis et la Chine, elle a également été largement considérée comme une tentative d'apaiser les inquiétudes sur les conséquences économiques du virus auprès des investisseurs", a-t-elle souligné.
Car ces derniers manquent de chiffres à même de les aider à évaluer le véritable impact de l'épidémie sur la croissance chinoise, le pays ayant d'ailleurs annoncé qu'il reportait la publication de ses données concernant les échanges commerciaux de janvier, initialement prévue ce vendredi. Mais les mesures drastiques adoptées par Pékin laissent à penser que le ralentissement sera prononcé, après environ deux ans de guerre commerciale avec Washington.
Les mesures de confinement et les restrictions ont été étendues mercredi à travers la Chine : après la mise en quarantaine de facto de Wuhan et de la province du Hubei, épicentre du nouveau coronavirus, un nombre grandissant de villes de l'est du pays imposent des restrictions de déplacement à des dizaines de millions d'habitants supplémentaires.
Les alimentaires immunisées
Certaines matières agricoles, comme le cacao ou le café, sont relativement immunisées car moins dépendantes de la santé du géant chinois.
Caroline Bain note toutefois "des prix en baisse liés aux peurs d'une demande chinoise en berne" mais pointe quelques exceptions à l'image du cours du sucre "qui bénéficie de récoltes ralenties dans toute l'Asie", a-t-elle ajouté. À Londres, la tonne de sucre blanc pour livraison en mai a ainsi progressé de plus de 13% depuis le début de l'année. A New York, la livre de sucre brut pour livraison en mars s'est, quant à elle, appréciée de plus de 11% sur la même période.
L'or, considéré comme une valeur refuge, a tendance à s'apprécier en période d'incertitudes économiques ou politiques. Si le métal jaune évoluait déjà à des niveaux élevés, il a encore accru ses gains depuis la mi-janvier avant de refluer un peu cette semaine. Sur le London Bullion Market, l'once d'or valait 1.568,99 dollars vers 11h05 GMT, contre 1.589,16 dollars sept jours plus tôt.