Le deuxième producteur français de sucre, Cristal Union, a vu son bénéfice et son chiffre d'affaires fortement augmenter au cours de l'exercice 2015-2016, le dernier avant la fin des quotas.
Le chiffre d'affaires de Cristal Union (marque Daddy) a atteint 2,5 milliards d'euros, en hausse de 49 %. Mais il a été atteint sur un exercice de 16 mois (du 30 septembre 2015 au 31 janvier 2017) et à cheval sur deux campagnes, ce qui le rend difficilement comparable. La tendance reste positive sur douze mois avec un chiffre d'affaires en hausse de 7 % dans ce cas, a précisé Alain Commissaire, directeur général du groupe.
Le résultat net s'élève à 133 millions d'euros, soit le triple de l'exercice précédent (44 millions d'euros). Il tient compte de la distribution de 56 millions d'euros aux producteurs de betteraves sur les 150 millions que le groupe a prévu de verser au total à ses coopérateurs. "On solde définitivement la fin des quotas par une distribution exceptionnelle, sous forme de cash et sous forme d'épargne", a commenté Olivier de Bohan, président de Cristal Union.
Partenariats et rachats
Alors que le groupe a multiplié ces derniers mois partenariats et prises de participation pour étendre son influence, notamment dans le bassin méditerranéen (prise de contrôle d'Eridania en Italie, entrée au capital du Croate Viro, etc.), son président a réaffirmé sa volonté d'"aller à la conquête sur les marchés, là où les besoins de consommation sont réels".
Les quotas sucriers vont être supprimés en octobre. Le président du groupe a écarté tout risque pour le secteur du sucre de connaître un sort similaire à celui des éleveurs, confrontés à une grave crise déclenchée par la chute des cours à la fin des quotas laitiers en 2015. Il a rappelé qu'une réforme du secteur en 2005 a d'ores et déjà "permis cette restructuration sucrière au sein de l'Europe".
Reste la canicule, qui si elle n'inquiète pas encore outre-mesure la direction du groupe, est observée à la loupe.
Le résultat net s'élève à 133 millions d'euros, soit le triple de l'exercice précédent (44 millions d'euros). Il tient compte de la distribution de 56 millions d'euros aux producteurs de betteraves sur les 150 millions que le groupe a prévu de verser au total à ses coopérateurs. "On solde définitivement la fin des quotas par une distribution exceptionnelle, sous forme de cash et sous forme d'épargne", a commenté Olivier de Bohan, président de Cristal Union.
Partenariats et rachats
Alors que le groupe a multiplié ces derniers mois partenariats et prises de participation pour étendre son influence, notamment dans le bassin méditerranéen (prise de contrôle d'Eridania en Italie, entrée au capital du Croate Viro, etc.), son président a réaffirmé sa volonté d'"aller à la conquête sur les marchés, là où les besoins de consommation sont réels".
Les quotas sucriers vont être supprimés en octobre. Le président du groupe a écarté tout risque pour le secteur du sucre de connaître un sort similaire à celui des éleveurs, confrontés à une grave crise déclenchée par la chute des cours à la fin des quotas laitiers en 2015. Il a rappelé qu'une réforme du secteur en 2005 a d'ores et déjà "permis cette restructuration sucrière au sein de l'Europe".
Reste la canicule, qui si elle n'inquiète pas encore outre-mesure la direction du groupe, est observée à la loupe.