La Côte d'Ivoire, premier producteur mondial de cacao, a ouvert mercredi 10 mai à Abidjan des discussions avec les exportateurs et les chocolatiers en espérant trouver des solutions pour faire face à la chute brutale des cours de la fève. La session de la plateforme de partenariat public-privé de la filière café-cacao "se déroule cette année dans un contexte marqué par la baisse brutale du prix du cacao de près de 36 % depuis le mois de juillet" 2016, a souligné Massandjé Touré-Litse, directrice générale du Conseil du café-cacao (CCC). Cette baisse apparaît comme "une récompense amère de tous les efforts fournis par les producteurs en matière d'amélioration de la productivité" a-t-elle déploré face aux exportateurs internationaux, membres de la plateforme, un cadre de concertation sur la durabilité de la filière cacao. La filière a bénéficié, depuis 2012, d'un financement de 27 milliards de FCFA (41 millions d'euros) dont un apport de 23 % des partenaires, consacré à l’amélioration de la productivité. Toutefois, le CCC a pointé du doigt la "responsabilité" des exportateurs dans la durabilité de la filière. "Si les producteurs ne sont pas bien rémunérés convenablement, on ne peut pas leur imposer de continuer la production du cacao", a averti Massandjé Touré-Litse. La plateforme a décidé de faire "la promotion de la diversification des sources de revenus des producteurs avec un accent sur la sécurité alimentaire, permettant de compenser les pertes de revenus des producteurs en cas de forte baisse des prix".
"La chute des prix aux producteurs est due à la stagnation de la consommation aux États-Unis et en Europe qui n'a pas suivi une hausse de la production mondiale de cacao", a expliqué, de son côté Andrew Brooks, représentant l’exportateur Olam et vice-président de la plateforme. Son groupe a promis "de travailler avec les planteurs ivoiriens pour améliorer leur rendement personnel, à travers le développement communautaire afin qu'ils ne subissent pas la chute des cours". Face à la chute des cours mondiaux, le prix d'achat aux producteurs en Côte d'Ivoire est passé de 1.100 francs CFA (1,67 euro) par kilo à 700 F CFA (1,06 euro) pour la campagne intermédiaire. On estimait fin février à 350.000 tonnes de cacao la hausse inattendue de la production en Côte d'Ivoire. Des tonnes de cacao restent invendues à l'intérieur du pays ou dans ses deux ports : San Pedro et Abidjan, selon des producteurs. Le cacao est vital pour l'économie ivoirienne. Ce secteur représente 15 % du PIB, plus de 50 % des recettes d'exportation et surtout les deux tiers des emplois (directs et indirects) et des revenus de la population, selon la Banque mondiale. La semaine dernière, le Ghana et la Côte d'Ivoire, qui concentrent à eux deux 60 % de la production mondiale, ont annoncé qu'ils allaient "se rapprocher, se réunir et trouver ensemble des solutions ou des amorces de solutions".
"La chute des prix aux producteurs est due à la stagnation de la consommation aux États-Unis et en Europe qui n'a pas suivi une hausse de la production mondiale de cacao", a expliqué, de son côté Andrew Brooks, représentant l’exportateur Olam et vice-président de la plateforme. Son groupe a promis "de travailler avec les planteurs ivoiriens pour améliorer leur rendement personnel, à travers le développement communautaire afin qu'ils ne subissent pas la chute des cours". Face à la chute des cours mondiaux, le prix d'achat aux producteurs en Côte d'Ivoire est passé de 1.100 francs CFA (1,67 euro) par kilo à 700 F CFA (1,06 euro) pour la campagne intermédiaire. On estimait fin février à 350.000 tonnes de cacao la hausse inattendue de la production en Côte d'Ivoire. Des tonnes de cacao restent invendues à l'intérieur du pays ou dans ses deux ports : San Pedro et Abidjan, selon des producteurs. Le cacao est vital pour l'économie ivoirienne. Ce secteur représente 15 % du PIB, plus de 50 % des recettes d'exportation et surtout les deux tiers des emplois (directs et indirects) et des revenus de la population, selon la Banque mondiale. La semaine dernière, le Ghana et la Côte d'Ivoire, qui concentrent à eux deux 60 % de la production mondiale, ont annoncé qu'ils allaient "se rapprocher, se réunir et trouver ensemble des solutions ou des amorces de solutions".