La direction de Cargill a défendu son projet de PSE, "vital" selon elle pour la survie de l'usine d'Haubourdin, regrettant la "guerre de terre brûlée" engagée par la CGT, qui espère toujours faire annuler le plan social en justice.
"Rappelons (...) que la justice a déjà été saisie à deux reprises et a débouté par deux fois les demandes de la CGT", déclare la direction de Cargill dans un message le 4 décembre. "Le projet de transformation, qui n’entraine en réalité que 95 licenciements, est vital pour le site", assurent les dirigeants. Après avoir tenté dès février de contester la validité du plan social en justice, le comité social et économique (CSE) et la CGT avaient fait une nouvelle demande en référé en septembre pour réclamer la "suspension" du PSE. Début novembre, le tribunal judiciaire de Lille a rejeté leur demande.
Mais le 3 décembre, les représentants des salariés ont annoncé avoir saisi la cour d'appel de Douai, contre un projet n'ayant "aucune justification valable au regard des profits colossaux de Cargill" et dénué de "véritable plan de prévention" des risques psycho-sociaux.
"Politique de la terre brulée"
Homologué mi-août, ce PSE pourrait conduire au licenciement de 186 des quelque 300 salariés du site d'Haubourdin, qui transforme du maïs en provenance essentiellement du sud de la France et du sud de l'Europe, selon les chiffres de la Direction régionale des entreprises, de la concurrence, de la consommation, du travail et de l'emploi. La direction de Cargill avait elle évoqué 129 licenciements au départ, grâce à la "création de 30 postes et un investissement de 30 millions d'euros dans les deux ans". Mais après avoir négocié une "trentaine de départs volontaires", elle dit envisager désormais "95 licenciements".
"Les quelques derniers élus CGT qui n’ont pas souhaité profiter du programme de départs volontaires sont aujourd’hui très esseulés et entrainent le CSE dans un nouveau combat stérile en poursuivant une guerre de terre-brûlée", juge la société.
Mais le 3 décembre, les représentants des salariés ont annoncé avoir saisi la cour d'appel de Douai, contre un projet n'ayant "aucune justification valable au regard des profits colossaux de Cargill" et dénué de "véritable plan de prévention" des risques psycho-sociaux.
"Politique de la terre brulée"
Homologué mi-août, ce PSE pourrait conduire au licenciement de 186 des quelque 300 salariés du site d'Haubourdin, qui transforme du maïs en provenance essentiellement du sud de la France et du sud de l'Europe, selon les chiffres de la Direction régionale des entreprises, de la concurrence, de la consommation, du travail et de l'emploi. La direction de Cargill avait elle évoqué 129 licenciements au départ, grâce à la "création de 30 postes et un investissement de 30 millions d'euros dans les deux ans". Mais après avoir négocié une "trentaine de départs volontaires", elle dit envisager désormais "95 licenciements".
"Les quelques derniers élus CGT qui n’ont pas souhaité profiter du programme de départs volontaires sont aujourd’hui très esseulés et entrainent le CSE dans un nouveau combat stérile en poursuivant une guerre de terre-brûlée", juge la société.