Les prix des matières premières alimentaires ont divergé la semaine dernière, le café et le sucre rechutant après un rebond la semaine d'avant, tandis que le cacao poursuivait sa hausse.
Le café rechute
Les cours du café ont repris le chemin de la baisse la semaine dernière, tombant jeudi 22 mai à leur plus bas niveau depuis trois mois à Londres (à 1.987 dollars la tonne) et depuis un mois et demi à New York (à 176,70 cents la livre).
Les prix du café avaient fortement augmenté au cours des quatre premiers mois de l'année, une sécheresse exceptionnelle au Brésil (premier producteur mondial) ayant fait craindre l'apparition d'un déficit d'offre sur le marché.
Mais, "même si le marché tombe en déficit cette année, les stocks sont élevés après des années de surproduction, donc il ne devrait pas y avoir de pénurie de grains", a estimé Caroline Bain, économiste spécialisée dans les matières premières au cabinet Capital Economics.
"Le marché est bien approvisionné en ce moment", a abondé Sterling Smith, analyste chez Citi.
"Nous nous attendons donc à ce que les prix baissent au cours de l'année, mais l'inconnue est la perspective d'El Niño", a ajouté Caroline Bain.
El Niño se traduit par un réchauffement des eaux de surface de l'océan Pacifique central et oriental et provoque généralement un temps plus sec que d'habitude en Asie et plus humide que de coutume en Amérique latine.
Le cacao poursuit son redressement
Les cours du cacao ont poursuivi leur rebond la semaine dernière, la fève brune ayant atteint jeudi 22 mai son plus haut niveau depuis près de deux mois à Londres (à 1.888 livres sterling la tonne) et depuis un mois à New York (à 3.010 dollars la tonne).
Les prix du cacao se sont redressés dès la semaine précédente, les investisseurs ayant réalisé des achats à bon compte suite à la chute des cours à des plus bas depuis plusieurs mois.
Alors que les achats à bon compte et spéculatifs ont continué la semaine dernière, "le marché est devenu un peu surchauffé et est vulnérable à des prises de bénéfices", a prévenu Sterling Smith.
Du côté des fondamentaux, le marché reste propice à une hausse des prix, ayant souffert d'un déficit d'offre en 2012-2013 et devant rester dans cette situation jusqu'à la saison 2018-2019 selon l'Organisation internationale du cacao (ICCO).
Le sucre se replie
Après avoir bondi à des plus hauts en quelques mois la semaine dernière, les prix du sucre se sont repliés la semaine dernière, minés par des prises de bénéfices et des "mouvements de vente spéculatifs", a expliqué Jack Scoville, analyste chez Price Futures Group.
Les cours du sucre ont souffert de "liquidations de positions de la part des fonds d'investissement avant le week-end prolongé", a confirmé Sterling Smith. Les marchés britanniques et américains sont fermés lundi 26 mai en raison d'un jour férié.
Les prix du sucre avaient atteint la semaine précédente des plus hauts en deux mois à New York et en cinq mois et demi à Londres en raison du ralentissement de la récolte de sucre au Brésil (premier producteur mondial) et de craintes relatives à la possible matérialisation du phénomène climatique El Niño.
Sur le Liffe de Londres, la tonne de robusta pour livraison en juillet valait 2.007 dollars vendredi 23 mai, contre 2.107 dollars le vendredi précédent à la même heure. Sur le ICE Futures US de New York, la livre d'arabica pour livraison en juillet valait 181,35 cents, contre 194,10 cents sept jours auparavant.
A Londres, la tonne de sucre blanc pour livraison en août valait 468,70 dollars, contre 492,70 dollars le vendredi précédent. A New York, la livre de sucre brut pour livraison en juillet valait 17,28 cents, contre 18,17 cents sept jours auparavant.
A Londres, la tonne de cacao pour livraison en juillet valait 1.878 livres sterling, contre 1.817 livres sterling le vendredi précédent. A New York, la tonne pour livraison en juillet valait 2.991 dollars, contre 2.901 dollars sept jours plus tôt.
Les cours du café ont repris le chemin de la baisse la semaine dernière, tombant jeudi 22 mai à leur plus bas niveau depuis trois mois à Londres (à 1.987 dollars la tonne) et depuis un mois et demi à New York (à 176,70 cents la livre).
Les prix du café avaient fortement augmenté au cours des quatre premiers mois de l'année, une sécheresse exceptionnelle au Brésil (premier producteur mondial) ayant fait craindre l'apparition d'un déficit d'offre sur le marché.
Mais, "même si le marché tombe en déficit cette année, les stocks sont élevés après des années de surproduction, donc il ne devrait pas y avoir de pénurie de grains", a estimé Caroline Bain, économiste spécialisée dans les matières premières au cabinet Capital Economics.
"Le marché est bien approvisionné en ce moment", a abondé Sterling Smith, analyste chez Citi.
"Nous nous attendons donc à ce que les prix baissent au cours de l'année, mais l'inconnue est la perspective d'El Niño", a ajouté Caroline Bain.
El Niño se traduit par un réchauffement des eaux de surface de l'océan Pacifique central et oriental et provoque généralement un temps plus sec que d'habitude en Asie et plus humide que de coutume en Amérique latine.
Le cacao poursuit son redressement
Les cours du cacao ont poursuivi leur rebond la semaine dernière, la fève brune ayant atteint jeudi 22 mai son plus haut niveau depuis près de deux mois à Londres (à 1.888 livres sterling la tonne) et depuis un mois à New York (à 3.010 dollars la tonne).
Les prix du cacao se sont redressés dès la semaine précédente, les investisseurs ayant réalisé des achats à bon compte suite à la chute des cours à des plus bas depuis plusieurs mois.
Alors que les achats à bon compte et spéculatifs ont continué la semaine dernière, "le marché est devenu un peu surchauffé et est vulnérable à des prises de bénéfices", a prévenu Sterling Smith.
Du côté des fondamentaux, le marché reste propice à une hausse des prix, ayant souffert d'un déficit d'offre en 2012-2013 et devant rester dans cette situation jusqu'à la saison 2018-2019 selon l'Organisation internationale du cacao (ICCO).
Le sucre se replie
Après avoir bondi à des plus hauts en quelques mois la semaine dernière, les prix du sucre se sont repliés la semaine dernière, minés par des prises de bénéfices et des "mouvements de vente spéculatifs", a expliqué Jack Scoville, analyste chez Price Futures Group.
Les cours du sucre ont souffert de "liquidations de positions de la part des fonds d'investissement avant le week-end prolongé", a confirmé Sterling Smith. Les marchés britanniques et américains sont fermés lundi 26 mai en raison d'un jour férié.
Les prix du sucre avaient atteint la semaine précédente des plus hauts en deux mois à New York et en cinq mois et demi à Londres en raison du ralentissement de la récolte de sucre au Brésil (premier producteur mondial) et de craintes relatives à la possible matérialisation du phénomène climatique El Niño.
Sur le Liffe de Londres, la tonne de robusta pour livraison en juillet valait 2.007 dollars vendredi 23 mai, contre 2.107 dollars le vendredi précédent à la même heure. Sur le ICE Futures US de New York, la livre d'arabica pour livraison en juillet valait 181,35 cents, contre 194,10 cents sept jours auparavant.
A Londres, la tonne de sucre blanc pour livraison en août valait 468,70 dollars, contre 492,70 dollars le vendredi précédent. A New York, la livre de sucre brut pour livraison en juillet valait 17,28 cents, contre 18,17 cents sept jours auparavant.
A Londres, la tonne de cacao pour livraison en juillet valait 1.878 livres sterling, contre 1.817 livres sterling le vendredi précédent. A New York, la tonne pour livraison en juillet valait 2.991 dollars, contre 2.901 dollars sept jours plus tôt.