Les prix des matières premières alimentaires ont progressé la semaine dernière, le sucre et le café étant dopés par une baisse de l'offre brésilienne tandis que le cacao reprenait le chemin de la hausse après quelques semaines de chute.
Le sucre bondit après le ralentissement de la récolte brésilienne
Les prix du sucre ont bondi la semaine dernière, portés par un fort ralentissement de la récolte de canne à sucre au Brésil, premier producteur mondial, et des craintes quant à la perspective d'un événement climatique El Niño.
Le cours du sucre brut échangé à New York est monté mercredi 14 mai à un plus haut en deux mois (à 18,28 cents la livre) tandis que le prix du sucre blanc coté à Londres a atteint jeudi 15 mai son niveau le plus élevé en cinq mois et demi (à 495,90 dollars la tonne).
Les cours du sucre ont commencé leur ascension mardi 13 mai, après que l'association professionnelle Unica a fait part d'une chute de près de 26 % de la récolte de canne à sucre dans la région Centre-sud du Brésil lors de la seconde quinzaine d'avril, par rapport à la même période l'année dernière.
"Bien que ce soit encore très tôt dans le processus de récolte (qui a commencé début avril, NDLR), cette statistique est arrivée alors que le marché était prêt pour un rebond technique", a expliqué Sterling Smith, analyste chez Citi.
Le marché anticipe également que la canne à sucre soit prioritairement transformée en éthanol plutôt qu'en sucre, a expliqué Nick Penney, analyste chez Sucden.
Depuis le début de la récolte brésilienne, 35,69 % de la canne récoltée est devenue du sucre - contre 39,36 % à la même date l'an dernier. Les 64,31 % restants ont été transformés en éthanol, qui sert de carburant.
Enfin, les opérateurs ont aussi à l'esprit "une potentielle période pluvieuse au cours de la récolte causée par un phénomène El Niño, dont l'apparition est largement anticipée, et qui retarderait la production de sucre", a ajouté Nick Penney.
El Niño se traduit par un réchauffement des eaux de surface de l'océan Pacifique central et oriental et provoque généralement un temps plus sec que d'habitude en Asie et plus humide que de coutume en Amérique latine.
Le café se redresse après des projections de moindre récolte au Brésil
Les cours du café ont hésité en début de semaine dernière, en l'absence de nouvelles fraîches, avant de rebondir à partir de jeudi 15 mai, suite à une révision en baisse de la récolte de café au Brésil, premier producteur mondial.
Dans un contexte où "le marché est affamé d'informations nouvelles et où il y a plus de questions que de réponses sur la taille de la récolte à venir, les éléments techniques et la volatilité sont les principaux facteurs d'évolution" des prix du café, a signalé mercredi 14 mai Sterling Smith.
L'arabica est ainsi tombé lundi 12 mai à son plus bas niveau depuis un mois et demi, à 182,75 cents la livre, tandis que le robusta a chuté mercredi 14 mai à 2.072 dollars la tonne, son minimum depuis un mois.
Les prix ont finalement pris le chemin de la hausse jeudi 15 mai, après que la Conab, une agence du ministère brésilien de l'Agriculture, a révisé en baisse sa prévision de récolte caféière au Brésil en 2014.
La production brésilienne devrait ainsi se monter à 44,6 millions de sacs de 60 kg (32,2 millions d'arabica et 12,3 millions de robusta), soit 9,33 % de moins qu'en 2013. La première estimation de la Conab visait une récolte comprise entre 46,53 et 50,15 millions de sacs.
Les cultures de café au Brésil ont été très affectées par une sécheresse exceptionnelle en janvier et février, qui a empêché le bon développement des fruits des caféiers.
Le cacao reprend le chemin de la hausse
Les cours du cacao se sont retournés la semaine dernière, "des achats à bon compte combinés à des couvertures de positions à découvert ayant sorti le marché de la tendance baissière qui s'était installée depuis mi-avril", a expliqué Sterling Smith.
Ce rebond s'est effectué à partir de mardi, après que les prix de la fève brune ont atteint lundi 12 mai des plus bas depuis trois mois et demi à Londres (à 1.753 livres sterling la tonne) et depuis deux mois à New York (à 2.853 dollars la tonne).
Les cours du cacao ont beaucoup augmenté depuis le début de l'année dernière, dans un marché où la progression de l'offre est faible tandis que la demande est vigoureuse. Le marché mondial du cacao a été en déficit d'offre en 2012-2013 et devrait le rester jusqu'à la saison 2018-2019 selon l'Organisation internationale du cacao (ICCO).
Sur le Liffe de Londres, la tonne de robusta pour livraison en juillet valait 2.107 dollars vendredi 16 mai, contre 2.124 dollars le vendredi précédent. Sur le ICE Futures US de New York, la livre d'arabica pour livraison en juillet valait 194,10 cents, contre 192,45 cents sept jours auparavant.
A Londres, la tonne de cacao pour livraison en juillet valait 1.817 livres sterling, contre 1.789 livres sterling le vendredi précédent. A New York, la tonne pour livraison en juillet valait 2.901 dollars, contre 2.873 dollars sept jours plus tôt.
A Londres, la tonne de sucre blanc pour livraison en août valait 492,70 dollars, contre 467,80 dollars le vendredi précédent. A New York, la livre de sucre brut pour livraison en juillet valait 18,17 cents, contre 17,17 cents sept jours auparavant.
Les prix du sucre ont bondi la semaine dernière, portés par un fort ralentissement de la récolte de canne à sucre au Brésil, premier producteur mondial, et des craintes quant à la perspective d'un événement climatique El Niño.
Le cours du sucre brut échangé à New York est monté mercredi 14 mai à un plus haut en deux mois (à 18,28 cents la livre) tandis que le prix du sucre blanc coté à Londres a atteint jeudi 15 mai son niveau le plus élevé en cinq mois et demi (à 495,90 dollars la tonne).
Les cours du sucre ont commencé leur ascension mardi 13 mai, après que l'association professionnelle Unica a fait part d'une chute de près de 26 % de la récolte de canne à sucre dans la région Centre-sud du Brésil lors de la seconde quinzaine d'avril, par rapport à la même période l'année dernière.
"Bien que ce soit encore très tôt dans le processus de récolte (qui a commencé début avril, NDLR), cette statistique est arrivée alors que le marché était prêt pour un rebond technique", a expliqué Sterling Smith, analyste chez Citi.
Le marché anticipe également que la canne à sucre soit prioritairement transformée en éthanol plutôt qu'en sucre, a expliqué Nick Penney, analyste chez Sucden.
Depuis le début de la récolte brésilienne, 35,69 % de la canne récoltée est devenue du sucre - contre 39,36 % à la même date l'an dernier. Les 64,31 % restants ont été transformés en éthanol, qui sert de carburant.
Enfin, les opérateurs ont aussi à l'esprit "une potentielle période pluvieuse au cours de la récolte causée par un phénomène El Niño, dont l'apparition est largement anticipée, et qui retarderait la production de sucre", a ajouté Nick Penney.
El Niño se traduit par un réchauffement des eaux de surface de l'océan Pacifique central et oriental et provoque généralement un temps plus sec que d'habitude en Asie et plus humide que de coutume en Amérique latine.
Le café se redresse après des projections de moindre récolte au Brésil
Les cours du café ont hésité en début de semaine dernière, en l'absence de nouvelles fraîches, avant de rebondir à partir de jeudi 15 mai, suite à une révision en baisse de la récolte de café au Brésil, premier producteur mondial.
Dans un contexte où "le marché est affamé d'informations nouvelles et où il y a plus de questions que de réponses sur la taille de la récolte à venir, les éléments techniques et la volatilité sont les principaux facteurs d'évolution" des prix du café, a signalé mercredi 14 mai Sterling Smith.
L'arabica est ainsi tombé lundi 12 mai à son plus bas niveau depuis un mois et demi, à 182,75 cents la livre, tandis que le robusta a chuté mercredi 14 mai à 2.072 dollars la tonne, son minimum depuis un mois.
Les prix ont finalement pris le chemin de la hausse jeudi 15 mai, après que la Conab, une agence du ministère brésilien de l'Agriculture, a révisé en baisse sa prévision de récolte caféière au Brésil en 2014.
La production brésilienne devrait ainsi se monter à 44,6 millions de sacs de 60 kg (32,2 millions d'arabica et 12,3 millions de robusta), soit 9,33 % de moins qu'en 2013. La première estimation de la Conab visait une récolte comprise entre 46,53 et 50,15 millions de sacs.
Les cultures de café au Brésil ont été très affectées par une sécheresse exceptionnelle en janvier et février, qui a empêché le bon développement des fruits des caféiers.
Le cacao reprend le chemin de la hausse
Les cours du cacao se sont retournés la semaine dernière, "des achats à bon compte combinés à des couvertures de positions à découvert ayant sorti le marché de la tendance baissière qui s'était installée depuis mi-avril", a expliqué Sterling Smith.
Ce rebond s'est effectué à partir de mardi, après que les prix de la fève brune ont atteint lundi 12 mai des plus bas depuis trois mois et demi à Londres (à 1.753 livres sterling la tonne) et depuis deux mois à New York (à 2.853 dollars la tonne).
Les cours du cacao ont beaucoup augmenté depuis le début de l'année dernière, dans un marché où la progression de l'offre est faible tandis que la demande est vigoureuse. Le marché mondial du cacao a été en déficit d'offre en 2012-2013 et devrait le rester jusqu'à la saison 2018-2019 selon l'Organisation internationale du cacao (ICCO).
Sur le Liffe de Londres, la tonne de robusta pour livraison en juillet valait 2.107 dollars vendredi 16 mai, contre 2.124 dollars le vendredi précédent. Sur le ICE Futures US de New York, la livre d'arabica pour livraison en juillet valait 194,10 cents, contre 192,45 cents sept jours auparavant.
A Londres, la tonne de cacao pour livraison en juillet valait 1.817 livres sterling, contre 1.789 livres sterling le vendredi précédent. A New York, la tonne pour livraison en juillet valait 2.901 dollars, contre 2.873 dollars sept jours plus tôt.
A Londres, la tonne de sucre blanc pour livraison en août valait 492,70 dollars, contre 467,80 dollars le vendredi précédent. A New York, la livre de sucre brut pour livraison en juillet valait 18,17 cents, contre 17,17 cents sept jours auparavant.