Les perspectives de production mondiales de blé s'annoncent bonnes, surtout en Europe et en Asie, à l'exception des États-Unis qui ont souffert de la sécheresse hivernale, selon les dernières prévisions du ministère américain de l'Agriculture (USDA).
La récolte mondiale de blé pour 2014-2015 pourrait s'établir à plus de 701 millions de tonnes, selon les projections mensuelles de l'USDA publiées mercredi 11 juin, revues en hausse par rapport au mois dernier grâce à des augmentations de production "en Inde, Union européenne, Chine et Russie, qui font plus que compenser le recul de la production américaine".
Les États-Unis en retrait
La future récolte de l'UE est ainsi revue en hausse de 1,4 million de tonnes "car les pluies du printemps et du début de l'été soutiennent des prévisions de rendement plus élevées pour la France, l'Allemagne, la Pologne, la Roumanie et la Bulgarie", explique l'USDA. Chine et Russie devraient aussi produire chacune 1 million de tonnes de blé supplémentaires par rapport aux dernières estimations, grâce à "des conditions de cultures favorables".
En revanche, le ministère revoit de nouveau à la baisse ses estimations de récolte pour les États-Unis, à 52,8 millions de tonnes contre 53,4 espérées le mois dernier. Les zones de production de blé américaines ont souffert d'une longue sécheresse hivernale. Les exportations américaines devraient également être en berne, en raison de cette récolte plus réduite et d'une "concurrence plus dure des grands exportateurs". Globalement, le rapport "confirme les attentes d'une situation bien approvisionnée au niveau mondial", résume Sébastien Poncelet, analyste du cabinet spécialisé Agritel.
En maïs, la récolte mondiale pour 2014-2015 devrait également être abondante. Elle est revue en hausse, de 2 millions de tonnes à 981 millions, grâce des productions plus élevées que prévu attendues pour l'Ukraine, l'UE et la Russie. L'USDA s'attend à des rendements plus élevés en Ukraine et en Russie grâce à "l'expansion de l'utilisation de semences de maïs hybrides importées".
Les projections pour les États-Unis restent quasiment inchangées, à près de 53 millions de tonnes. Le rythme des semis, légèrement plus lent que d'habitude en mai, "devrait être compensé par des conditions climatiques et un état des cultures très favorables". La progression actuelle des cultures dans la "Corn Belt" n'a jamais été aussi bonne depuis 2007, note l'USDA. Enfin, la prochaine récolte de graines oléagineuses est revue en légère hausse, à 516 millions de tonnes. La production de colza de l'UE devrait en effet être encore meilleure que prévue grâce à de meilleurs rendements. Les stocks de soja américain sont revus en légère baisse, à 8,8 millions de tonnes, confirmant "une forte tension de fin de campagne aux États-Unis", selon Sébastien Poncelet. L'USDA souligne que ses prévisions sont "hautement provisoires" car les semis sont encore en cours dans l'hémisphère Nord et n'auront lieu que dans plusieurs mois dans l'hémisphère Sud.
Les États-Unis en retrait
La future récolte de l'UE est ainsi revue en hausse de 1,4 million de tonnes "car les pluies du printemps et du début de l'été soutiennent des prévisions de rendement plus élevées pour la France, l'Allemagne, la Pologne, la Roumanie et la Bulgarie", explique l'USDA. Chine et Russie devraient aussi produire chacune 1 million de tonnes de blé supplémentaires par rapport aux dernières estimations, grâce à "des conditions de cultures favorables".
En revanche, le ministère revoit de nouveau à la baisse ses estimations de récolte pour les États-Unis, à 52,8 millions de tonnes contre 53,4 espérées le mois dernier. Les zones de production de blé américaines ont souffert d'une longue sécheresse hivernale. Les exportations américaines devraient également être en berne, en raison de cette récolte plus réduite et d'une "concurrence plus dure des grands exportateurs". Globalement, le rapport "confirme les attentes d'une situation bien approvisionnée au niveau mondial", résume Sébastien Poncelet, analyste du cabinet spécialisé Agritel.
En maïs, la récolte mondiale pour 2014-2015 devrait également être abondante. Elle est revue en hausse, de 2 millions de tonnes à 981 millions, grâce des productions plus élevées que prévu attendues pour l'Ukraine, l'UE et la Russie. L'USDA s'attend à des rendements plus élevés en Ukraine et en Russie grâce à "l'expansion de l'utilisation de semences de maïs hybrides importées".
Les projections pour les États-Unis restent quasiment inchangées, à près de 53 millions de tonnes. Le rythme des semis, légèrement plus lent que d'habitude en mai, "devrait être compensé par des conditions climatiques et un état des cultures très favorables". La progression actuelle des cultures dans la "Corn Belt" n'a jamais été aussi bonne depuis 2007, note l'USDA. Enfin, la prochaine récolte de graines oléagineuses est revue en légère hausse, à 516 millions de tonnes. La production de colza de l'UE devrait en effet être encore meilleure que prévue grâce à de meilleurs rendements. Les stocks de soja américain sont revus en légère baisse, à 8,8 millions de tonnes, confirmant "une forte tension de fin de campagne aux États-Unis", selon Sébastien Poncelet. L'USDA souligne que ses prévisions sont "hautement provisoires" car les semis sont encore en cours dans l'hémisphère Nord et n'auront lieu que dans plusieurs mois dans l'hémisphère Sud.