Le repreneur de l'usine Alteo, United Mining Supply, a annoncé un plan "de départs volontaires" pour vingt-huit salariés sur les quelque 500 du site dans le Sud-Est de la France.
"On a travaillé sur des postes de reclassement en interne. On n'aura pas de départs contraints", a assuré Alain Moscatello, président d’Alteo, à l'issue d'un Comité social et économique extraordinaire du 28 avril, suivant le rachat de l'entreprise par United Mining Supply (UMS). "Les 28 salariés qui ne pourront être gardés se verront proposer un plan de départ volontaire", assure-t-il. "Nous nous sommes toujours engagés à diminuer l'impact social. Nous sommes arrivés aujourd'hui à 114 suppressions de postes avec 86 nouveaux postes créés", a-t-il annoncé.
Le 7 janvier, le tribunal de commerce de Marseille avait confié l'avenir d'Alteo parmi les plus gros employeurs privés de la zone d'Aix-en-Provence (500 salariés et 400 emplois indirects) à UMS, groupe implanté en Guinée, seul repreneur alors encore en lice. Son offre prévoyait la suppression de 98 postes tout en promettant "de se rapprocher le plus possible de zéro".
Nouveaux investissements
Située à Gardanne, près d'Aix-en-Provence (Bouches-du-Rhône), l'usine avait été placée en redressement judiciaire à la suite d'un effondrement de ses commandes et d'une crise du marché mondial de l'aluminium. Dans son offre de reprise, UMS prévoyait de cesser la transformation de la bauxite, une roche rouge importée notamment de Guinée, mettant ainsi fin au procédé Bayer exploité sur place depuis 1894. Il ne prévoit désormais que d'importer de la poudre brute d'alumine pour la raffiner sur place, s'épargnant ainsi de devoir stocker les résidus de bauxite, pointés du doigt par des habitants et des défenseurs de l'environnement.
"Nous allons arrêter le Bayer, l'importation de bauxite donc les postes impactés sont liés à ce processus", a expliqué Alain Moscatello. À l'inverse, les postes créés le seront grâce aux "investissements qui ont permis d'augmenter les capacités de broyage sur site" de la poudre brute d'alumine ainsi qu'au "développement des nouveaux investisseurs dans la responsabilité sociale et environnementale de l'entreprise". Les négociations avec les syndicats devraient durer environ trois mois, les premiers départs s'échelonnant entre octobre et le premier trimestre 2022.
"Nous serons vigilants pour qu'il n'y ait pas de départs subis", a réagi le secrétaire du CSE et élu de Force Ouvrière, Bruno Arnoux.
Le 7 janvier, le tribunal de commerce de Marseille avait confié l'avenir d'Alteo parmi les plus gros employeurs privés de la zone d'Aix-en-Provence (500 salariés et 400 emplois indirects) à UMS, groupe implanté en Guinée, seul repreneur alors encore en lice. Son offre prévoyait la suppression de 98 postes tout en promettant "de se rapprocher le plus possible de zéro".
Nouveaux investissements
Située à Gardanne, près d'Aix-en-Provence (Bouches-du-Rhône), l'usine avait été placée en redressement judiciaire à la suite d'un effondrement de ses commandes et d'une crise du marché mondial de l'aluminium. Dans son offre de reprise, UMS prévoyait de cesser la transformation de la bauxite, une roche rouge importée notamment de Guinée, mettant ainsi fin au procédé Bayer exploité sur place depuis 1894. Il ne prévoit désormais que d'importer de la poudre brute d'alumine pour la raffiner sur place, s'épargnant ainsi de devoir stocker les résidus de bauxite, pointés du doigt par des habitants et des défenseurs de l'environnement.
"Nous allons arrêter le Bayer, l'importation de bauxite donc les postes impactés sont liés à ce processus", a expliqué Alain Moscatello. À l'inverse, les postes créés le seront grâce aux "investissements qui ont permis d'augmenter les capacités de broyage sur site" de la poudre brute d'alumine ainsi qu'au "développement des nouveaux investisseurs dans la responsabilité sociale et environnementale de l'entreprise". Les négociations avec les syndicats devraient durer environ trois mois, les premiers départs s'échelonnant entre octobre et le premier trimestre 2022.
"Nous serons vigilants pour qu'il n'y ait pas de départs subis", a réagi le secrétaire du CSE et élu de Force Ouvrière, Bruno Arnoux.