Le fabricant d'éoliennes danois Vestas a annoncé son premier dividende depuis 2002 grâce à son retour à un bénéfice annuel après trois exercices de pertes.
Vestas a annoncé mercredi 11 février son premier dividende en douze ans après un retour aux bénéfices en 2014. Le bénéfice net de l'année a été de 392 millions d'euros, contre une perte de 82 millions en 2013, tandis que le chiffre d'affaires a progressé de 14 %, à 6,91 milliards d'euros. Vestas, qui lutte avec l'allemand Siemens pour la place de numéro un mondial, a dit être reparti sur des bases plus saines, après une croissance mal contrôlée de ses capacités de production qui lui a coûté cher. Il a ainsi pu verser son premier dividende en douze ans, redistribuant aux actionnaires 29 % de son bénéfice, et par ailleurs accroître ses effectifs de plus d'un quart en seulement un an, à 19.700 salariés, avec des embauches principalement aux États-Unis où la demande a été forte.
"Par rapport à 2013, nos performances globales se sont considérablement améliorées du fait de la réussite de la mise en œuvre du plan stratégique", qui prévoyait de se limiter aux opérations rentables, s'est félicité le directeur général, Anders Runevad. Vestas a toutefois fait des prévisions prudentes : il voit son chiffre d'affaires reculer en 2015, à "minimum 6,5 milliards d'euros", de même que sa marge opérationnelle (Ebit), à "minimum 7 %" contre 8,1 % en 2014. Les raisons de cette éventuelle dégradation des résultats n'ont pas été précisées, alors que les commandes ont augmenté en 2014, à 6.544 mégawatts, soit 10 % de plus que l'année précédente. Le quatrième trimestre a esquissé cette tendance, avec un bénéfice net en baisse de 11 % à 194 millions d'euros, même si le chiffre d'affaires a progressé de 5 % à 2,47 milliards. À la Bourse de Copenhague vers 8 h 30, l'action reculait de 4,29 %, dans un marché quasi stable (- 0,09 %).
"Par rapport à 2013, nos performances globales se sont considérablement améliorées du fait de la réussite de la mise en œuvre du plan stratégique", qui prévoyait de se limiter aux opérations rentables, s'est félicité le directeur général, Anders Runevad. Vestas a toutefois fait des prévisions prudentes : il voit son chiffre d'affaires reculer en 2015, à "minimum 6,5 milliards d'euros", de même que sa marge opérationnelle (Ebit), à "minimum 7 %" contre 8,1 % en 2014. Les raisons de cette éventuelle dégradation des résultats n'ont pas été précisées, alors que les commandes ont augmenté en 2014, à 6.544 mégawatts, soit 10 % de plus que l'année précédente. Le quatrième trimestre a esquissé cette tendance, avec un bénéfice net en baisse de 11 % à 194 millions d'euros, même si le chiffre d'affaires a progressé de 5 % à 2,47 milliards. À la Bourse de Copenhague vers 8 h 30, l'action reculait de 4,29 %, dans un marché quasi stable (- 0,09 %).