En Nouvelle-Calédonie, le groupe Vale a été la cible de blocages et de dégradations, vendredi 13 novembre, perpétrés par un collectif opposé à son projet de vente de l'usine de nickel à un consortium où figure le négociant suisse, Trafigura. "Nous ne voulons pas de Trafigura ici. On ne cédera pas et notre mobilisation va monter en puissance au cours des prochaines semaines", a déclaré Raphaël Mapou, porte-parole du collectif "Usine du sud : usine pays".
Mark Travers, directeur des métaux de base du groupe brésilien a assuré que le groupe ne "se laisserait pas dicter sa conduite par ceux qui utilisent l'intimidation et la violence". La province Sud a également dénoncé ces dégradations.
Le collectif "Usine du sud : usine pays", soutenu par les indépendantistes du FLNKS, les chefferies kanaks et plusieurs syndicats et associations, défend une offre concurrente, écartée par Vale, associant Korea Zinc et la Sofinor, société financière de la province nord de Nouvelle-Calédonie. "La ressource doit rester la propriété du pays", affirment ses partisans. Ils veulent aussi "une expertise environnementale indépendante", émettant des inquiétudes sur "la stabilité" d'un barrage, retenant "plus de 45 millions de tonnes de résidus de métaux lourds".
Une poursuite des actions de terrain avec blocage du port, des ronds-points du Grand Nouméa et de sa banlieue et de l'usine a été annoncée pour la semaine prochaine avec "une journée morte le 20 novembre". Le collectif demande "une table ronde pilotée par l'État" tandis que le PDG de Vale-NC, Antonin Beurrier, a proposé une initiative similaire pour le 16 novembre.
Mark Travers, directeur des métaux de base du groupe brésilien a assuré que le groupe ne "se laisserait pas dicter sa conduite par ceux qui utilisent l'intimidation et la violence". La province Sud a également dénoncé ces dégradations.
Le collectif "Usine du sud : usine pays", soutenu par les indépendantistes du FLNKS, les chefferies kanaks et plusieurs syndicats et associations, défend une offre concurrente, écartée par Vale, associant Korea Zinc et la Sofinor, société financière de la province nord de Nouvelle-Calédonie. "La ressource doit rester la propriété du pays", affirment ses partisans. Ils veulent aussi "une expertise environnementale indépendante", émettant des inquiétudes sur "la stabilité" d'un barrage, retenant "plus de 45 millions de tonnes de résidus de métaux lourds".
Une poursuite des actions de terrain avec blocage du port, des ronds-points du Grand Nouméa et de sa banlieue et de l'usine a été annoncée pour la semaine prochaine avec "une journée morte le 20 novembre". Le collectif demande "une table ronde pilotée par l'État" tandis que le PDG de Vale-NC, Antonin Beurrier, a proposé une initiative similaire pour le 16 novembre.