Un consortium calédonien et international, incluant le négociant de matières premières Trafigura, est en passe de racheter l'usine de nickel du brésilien Vale en Nouvelle-Calédonie.
"Nous tenons une solution pour assurer la pérennité du site et c'est une bonne nouvelle", a déclaré à Nouméa le président de Vale-NC, Antonin Beurrier, alors que le complexe industriel était menacé de fermeture si aucun repreneur n'était trouvé avant la fin du mois d'octobre. Le site, qui représente environ 3.000 emplois directs et indirects, devrait être racheté par un consortium calédonien. Baptisé Prony Resources, celui-ci associe à hauteur de 50 % des intérêts calédoniens, de 25 % la société Trafigura basée en Suisse et de 25 % d'une société d'investissement multipartite.
Un fabuleux gisement de Nickel
Des constructeurs automobiles comme Tesla, des producteurs de batteries ou des fonds d'investissements sont susceptibles d'entrer au capital par le biais de cette société. L'offre a reçu le soutien du gouvernement français, impliqué dans l'opération au travers d'un prêt de 200 millions d'euros consenti en 2016 à Vale, de garanties et d'accords de défiscalisation. "Le tour de table réunit un financement de 1,2 milliard de dollars de nature à sécuriser l'avenir de l'entreprise", a indiqué Antonin Beurrier, insistant "sur la grosse contribution de Vale" et "le soutien colossal de l'État". Adossée au fabuleux gisement de nickel de Goro, l'usine métallurgique de Vale, où de très importants investissements de maintenance et d'équipements sont indispensables, est en quête de repreneur depuis décembre 2019. Une première offre d'un groupe australien avait capoté début septembre. Les deux parties sont en discussion exclusive jusqu'au 4 décembre pour une clôture de la transaction en janvier 2021.
Un fabuleux gisement de Nickel
Des constructeurs automobiles comme Tesla, des producteurs de batteries ou des fonds d'investissements sont susceptibles d'entrer au capital par le biais de cette société. L'offre a reçu le soutien du gouvernement français, impliqué dans l'opération au travers d'un prêt de 200 millions d'euros consenti en 2016 à Vale, de garanties et d'accords de défiscalisation. "Le tour de table réunit un financement de 1,2 milliard de dollars de nature à sécuriser l'avenir de l'entreprise", a indiqué Antonin Beurrier, insistant "sur la grosse contribution de Vale" et "le soutien colossal de l'État". Adossée au fabuleux gisement de nickel de Goro, l'usine métallurgique de Vale, où de très importants investissements de maintenance et d'équipements sont indispensables, est en quête de repreneur depuis décembre 2019. Une première offre d'un groupe australien avait capoté début septembre. Les deux parties sont en discussion exclusive jusqu'au 4 décembre pour une clôture de la transaction en janvier 2021.