Le fondateur et ancien patron de Bricorama s'est dit prêt à prendre une "participation importante" dans le capital des Chantiers de l'Atlantique après l'échec du projet de rachat par l'italien Fincantieri.
Bourrelier Group, la société d'investissement familiale que dirige Jean-Claude Bourrelier, "souhaite jouer un rôle d'animateur, comme principal actionnaire des Chantiers de l'Atlantique a annoncé le 4 février l'ancien patron de Bricorama. "Nous sommes prêts à acquérir une part d'environ 41 % du capital de la société", déclare le dirigeant. Les ministres de l'Économie français et italien, Bruno Le Maire et Stefano Patuanelli, ainsi que la vice-présidente exécutive de la Commission européenne Margrethe Vestager, ont confirmé fin janvier l'échec de la reprise de l'entreprise de Saint-Nazaire, spécialisée dans les paquebots et navires militaires de grande taille par le constructeur naval italien Fincantieri.
Vers une politique d'innovations
L'État, qui a repris les Chantiers en 2017 après la faillite de STX, son propriétaire sud-coréen, demeure actuellement le premier actionnaire (84,3 % du capital) avec Naval Group (11,7 %), les salariés (2,4 %) et des sociétés locales réunies au sein du consortium CofiPME (1,6 %). "Toutes les manifestations d'intérêt sont les bienvenues", a indiqué Bercy. "Nous rentrons dans une phase de réflexions stratégiques sur les chantiers", a ajouté le ministère de l'Économie qui "prendra le temps d'examiner toutes les offres". Dans le schéma proposé par Jean-Claude Bourrelier, "l’État ou Naval Group détiendraient à eux deux jusqu'à 40 % du capital et se verraient reconnaître des droits particuliers au travers du pacte d'actionnaires."
En cas de reprise, Jean-Claude Bourrelier dit vouloir développer une "politique d'innovation technologique soutenue", notamment dans le développement de paquebots moins polluants et des énergies marines renouvelables. Il entend également, "si possible", produire des ferries, désormais principalement construits en Asie. Après l'échec du rachat par Fincantieri, le ministère de l'Économie avait indiqué qu'il n'était pas tenu par le temps pour trouver un éventuel repreneur. "Attendons que la poussière retombe et voyons quelles marques d’intérêt sont confirmées", avait-il affirmé. "Les chantiers ont tous les moyens pour se développer, sont soutenus par l’État actionnaire, et ont un bon carnet de commandes".
Vers une politique d'innovations
L'État, qui a repris les Chantiers en 2017 après la faillite de STX, son propriétaire sud-coréen, demeure actuellement le premier actionnaire (84,3 % du capital) avec Naval Group (11,7 %), les salariés (2,4 %) et des sociétés locales réunies au sein du consortium CofiPME (1,6 %). "Toutes les manifestations d'intérêt sont les bienvenues", a indiqué Bercy. "Nous rentrons dans une phase de réflexions stratégiques sur les chantiers", a ajouté le ministère de l'Économie qui "prendra le temps d'examiner toutes les offres". Dans le schéma proposé par Jean-Claude Bourrelier, "l’État ou Naval Group détiendraient à eux deux jusqu'à 40 % du capital et se verraient reconnaître des droits particuliers au travers du pacte d'actionnaires."
En cas de reprise, Jean-Claude Bourrelier dit vouloir développer une "politique d'innovation technologique soutenue", notamment dans le développement de paquebots moins polluants et des énergies marines renouvelables. Il entend également, "si possible", produire des ferries, désormais principalement construits en Asie. Après l'échec du rachat par Fincantieri, le ministère de l'Économie avait indiqué qu'il n'était pas tenu par le temps pour trouver un éventuel repreneur. "Attendons que la poussière retombe et voyons quelles marques d’intérêt sont confirmées", avait-il affirmé. "Les chantiers ont tous les moyens pour se développer, sont soutenus par l’État actionnaire, et ont un bon carnet de commandes".