Le japonais MHI sabre plusieurs de ses prévisions de résultats pour son exercice 2017-2018, sur fond d'un premier semestre en demi-teinte, marqué par un déclin de ses activités dans l'énergie, notamment nucléaire.
Mitsubishi Heavy Industries (MHI) a abaissé mardi 31 octobre ses prévisions annuelles après un premier semestre mitigé. Il table désormais sur un bénéfice net annuel de 80 milliards de yens (environ 606 millions d'euros), contre une prévision précédente de 100 milliards de yens, ainsi que sur un bénéfice d'exploitation de 180 milliards de yens (230 milliards de yens précédemment). Le groupe a aussi révisé à la baisse sa prévision de chiffre d'affaires sur l'exercice, désormais anticipé à 4.050 milliards de yens, 100 milliards de moins qu'initialement annoncé.
Au premier semestre, il a pourtant réalisé un petit bénéfice net de 13,5 milliards de yens (102 millions d'euros), contre une perte de 18,9 milliards de yens un an plus tôt. Mais son bénéfice d'exploitation a légèrement reculé sur la période (- 0,5 %) à 38,2 milliards de yens, la baisse de plus de la moitié de ses profits opérationnels dans l'énergie n'ayant pas été suffisamment contrebalancée par ses profits en hausse dans ses autres segments d'activité.
Ses ventes semestrielles ont progressé de 4,27 % sur un an à 1.825,4 milliards de yens, grâce à ses activités dans les infrastructures industrielles, l'aéronautique, la défense et l'aérospatial. Mais ses activités dans l'énergie ont décliné, à cause d'une moindre activité dans le nucléaire et pour les centrales à cycle combiné au gaz, dont il fabrique des turbines. Dans le nucléaire, MHI fabrique notamment des réacteurs, mais le secteur est en pleine crise au Japon depuis la catastrophe de la centrale de Fukushima en 2011.
Cherchant à diversifier ses activités liées à l'atome au-delà des frontières du Japon, MHI a prévu de récupérer des parts dans des anciennes activités du groupe français Areva, en pleine restructuration. Mitsubishi Heavy Industries doit injecter 487,5 millions d'euros dans New NP, l'activité réacteurs d'Areva qui doit passer sous le contrôle d'EDF. MHI et une société japonaise, Japan Nuclear Fuel Limited (JNFL), doivent aussi investir chacun 250 millions d'euros pour prendre respectivement 5 % du capital de New Areva, ou NewCo, qui concentre l'activité liée au combustible de l'ancien fleuron français du nucléaire. MHI n'a pas évoqué ces opérations en cours dans ses résultats semestriels. Il avait indiqué cet été qu'il comptait les finaliser d'ici la fin de l'année.
Au premier semestre, il a pourtant réalisé un petit bénéfice net de 13,5 milliards de yens (102 millions d'euros), contre une perte de 18,9 milliards de yens un an plus tôt. Mais son bénéfice d'exploitation a légèrement reculé sur la période (- 0,5 %) à 38,2 milliards de yens, la baisse de plus de la moitié de ses profits opérationnels dans l'énergie n'ayant pas été suffisamment contrebalancée par ses profits en hausse dans ses autres segments d'activité.
Ses ventes semestrielles ont progressé de 4,27 % sur un an à 1.825,4 milliards de yens, grâce à ses activités dans les infrastructures industrielles, l'aéronautique, la défense et l'aérospatial. Mais ses activités dans l'énergie ont décliné, à cause d'une moindre activité dans le nucléaire et pour les centrales à cycle combiné au gaz, dont il fabrique des turbines. Dans le nucléaire, MHI fabrique notamment des réacteurs, mais le secteur est en pleine crise au Japon depuis la catastrophe de la centrale de Fukushima en 2011.
Cherchant à diversifier ses activités liées à l'atome au-delà des frontières du Japon, MHI a prévu de récupérer des parts dans des anciennes activités du groupe français Areva, en pleine restructuration. Mitsubishi Heavy Industries doit injecter 487,5 millions d'euros dans New NP, l'activité réacteurs d'Areva qui doit passer sous le contrôle d'EDF. MHI et une société japonaise, Japan Nuclear Fuel Limited (JNFL), doivent aussi investir chacun 250 millions d'euros pour prendre respectivement 5 % du capital de New Areva, ou NewCo, qui concentre l'activité liée au combustible de l'ancien fleuron français du nucléaire. MHI n'a pas évoqué ces opérations en cours dans ses résultats semestriels. Il avait indiqué cet été qu'il comptait les finaliser d'ici la fin de l'année.