STX France a remis jeudi 12 mai dans ses chantiers de Saint-Nazaire le plus gros navire de croisière du monde, "Harmony of the Seas", à son propriétaire Royal Caribbean Cruises Ltd (RCCL), symbole d'un retour aux années fastes pour le chantier naval. Ce mastodonte de 362 mètres de long et 66 mètres de large pour 60.000 tonnes d'acier peut accueillir jusqu'à 6.360 passagers et 2.100 membres d'équipage.
"Pour nous, c'est un jour exceptionnel et c'est aussi un navire exceptionnel (...) Ce n'est pas seulement le plus grand, c'est aussi le plus respectueux de l'environnement", avec 20 % d'émissions de CO2 en moins par passager et par jour comparé aux deux premiers paquebots de la classe "Oasis", a déclaré Laurent Castaing, directeur général de STX France, lors de la cérémonie de livraison. "C'est aussi le plus cher jamais construit", lui a répondu Richard Fain, PDG de RCCL. La compagnie basée à Miami, en Floride, a déjà fait construire douze navires à Saint-Nazaire depuis le "Sovereign of the Seas", déjà "le plus grand navire du monde" quand il a été livré en 1987.
Dix millions d'heures de travail
La construction du paquebot, plus long que la hauteur de la Tour Eiffel (312 mètres) et dix fois plus lourd, a représenté depuis le 23 septembre 2013 dix millions d'heures de travail pour les quelque 2.500 salariés de STX et ses sous-traitants.
STX France avait arraché en décembre 2012 ce contrat de près d'un milliard d'euros, après pratiquement deux ans sans commande. Les deux premiers paquebots de la classe "Oasis", "Oasis of the Seas" et "Allure of the Seas", avaient été aussi construits par le groupe STX, mais à Turku, en Finlande.
Depuis ce contrat record, l'horizon s'est éclairci pour les ex-Chantiers de l'Atlantique, qui ont livré d'autres paquebots mythiques, le "Normandie" (1935), le "France" (1960) ou plus récemment le "Queen Mary 2" (2003). Onze autres navires doivent sortir des formes de Saint-Nazaire d'ici à 2026, dont le futur sistership de l'"Harmony of the Seas", livrable en mars 2018.
Le dernier-né de Royal Caribbean doit quitter son berceau nazairien dimanche 15 mai à la mi-journée à destination de Southampton pour son voyage inaugural. Il rejoindra ensuite son port d'attache, Barcelone, pour entamer ses croisières d'une semaine en Méditerranée, où il sera exploité jusqu'à fin octobre. Sa première escale dans le port de Marseille est prévue pour le mardi 14 juin. À la fin de la saison estivale européenne, il sera repositionné dans les Caraïbes.
"Pour nous, c'est un jour exceptionnel et c'est aussi un navire exceptionnel (...) Ce n'est pas seulement le plus grand, c'est aussi le plus respectueux de l'environnement", avec 20 % d'émissions de CO2 en moins par passager et par jour comparé aux deux premiers paquebots de la classe "Oasis", a déclaré Laurent Castaing, directeur général de STX France, lors de la cérémonie de livraison. "C'est aussi le plus cher jamais construit", lui a répondu Richard Fain, PDG de RCCL. La compagnie basée à Miami, en Floride, a déjà fait construire douze navires à Saint-Nazaire depuis le "Sovereign of the Seas", déjà "le plus grand navire du monde" quand il a été livré en 1987.
Dix millions d'heures de travail
La construction du paquebot, plus long que la hauteur de la Tour Eiffel (312 mètres) et dix fois plus lourd, a représenté depuis le 23 septembre 2013 dix millions d'heures de travail pour les quelque 2.500 salariés de STX et ses sous-traitants.
STX France avait arraché en décembre 2012 ce contrat de près d'un milliard d'euros, après pratiquement deux ans sans commande. Les deux premiers paquebots de la classe "Oasis", "Oasis of the Seas" et "Allure of the Seas", avaient été aussi construits par le groupe STX, mais à Turku, en Finlande.
Depuis ce contrat record, l'horizon s'est éclairci pour les ex-Chantiers de l'Atlantique, qui ont livré d'autres paquebots mythiques, le "Normandie" (1935), le "France" (1960) ou plus récemment le "Queen Mary 2" (2003). Onze autres navires doivent sortir des formes de Saint-Nazaire d'ici à 2026, dont le futur sistership de l'"Harmony of the Seas", livrable en mars 2018.
Le dernier-né de Royal Caribbean doit quitter son berceau nazairien dimanche 15 mai à la mi-journée à destination de Southampton pour son voyage inaugural. Il rejoindra ensuite son port d'attache, Barcelone, pour entamer ses croisières d'une semaine en Méditerranée, où il sera exploité jusqu'à fin octobre. Sa première escale dans le port de Marseille est prévue pour le mardi 14 juin. À la fin de la saison estivale européenne, il sera repositionné dans les Caraïbes.