Le groupe industriel Siemens a subi une baisse de 34 % de son bénéfice annuel, à 4,4 milliards d'euros, pour l'exercice 2021-2022, en raison d'une dépréciation comptable, mais le chiffre d'affaires et le bénéfice opérationnel progressent nettement.
La chute en Bourse de Siemens Energy, filiale introduite en Bourse fin 2020, dont le groupe allemand détient encore 35 %, a pesé sur le résultat, causant une baisse de 34 % de son bénéfice annuel, a expliqué Siemens. L'activité a en revanche progressé avec une hausse de 16 % du chiffre d'affaires et un bénéfice opérationnel record.
"Malgré un environnement macroéconomique toujours complexe, influencé entre autres par les sanctions économiques contre la Russie, une inflation élevée et l'impact de la pandémie de Covid-19, Siemens a renoué avec la croissance sur tous les marchés clés", s'est félicité le groupe.
Le groupe est confiant pour 2023 "dans l'hypothèse où il n'y a pas d'escalade des tensions géopolitiques et si les défis du Covid-19 et les contraintes des chaînes d'approvisionnement continuent de s'atténuer". Grâce à des carnets de commandes bien remplis, Siemens vise une hausse de ses revenus de 6 à 9 % pour le prochain exercice.
Commandes en hausse
Le conglomérat allemand, qui fabrique des turbines pour la production électrique, des trains ou encore des équipements médicaux, est tiré par l'augmentation de ses commandes de 17 % sur un an, à 89 milliards d’euros.
Mais le groupe subit les revers de Siemens Energy, plombée par sa filiale espagnole Siemens Gamesa, spécialiste de la construction d'éoliennes, en proie à de mauvaises performances financières en raison de problèmes de gestion.
Siemens subit toujours également les pertes dues à son retrait du marché Russie en mai dernier, qu'il évalue ce dernier trimestre à 300 millions d'euros.
Il fait état d'un quatrième trimestre très fort avec un bénéfice net plus que doublé à 2,913 milliards d'euros, ce qui représente plus de la moitié de ses gains sur l'année.
Dans le détail, les trois divisions du groupe ont vu leurs résultats augmenter au quatrième trimestre. Son activité numérique a dégagé un chiffre d'affaires en hausse de 25 %, sa division "Smart Infrastructure," de 23 %, et celle pour la mobilité – spécialisée dans le ferroviaire – de 23 %.
"Malgré un environnement macroéconomique toujours complexe, influencé entre autres par les sanctions économiques contre la Russie, une inflation élevée et l'impact de la pandémie de Covid-19, Siemens a renoué avec la croissance sur tous les marchés clés", s'est félicité le groupe.
Le groupe est confiant pour 2023 "dans l'hypothèse où il n'y a pas d'escalade des tensions géopolitiques et si les défis du Covid-19 et les contraintes des chaînes d'approvisionnement continuent de s'atténuer". Grâce à des carnets de commandes bien remplis, Siemens vise une hausse de ses revenus de 6 à 9 % pour le prochain exercice.
Commandes en hausse
Le conglomérat allemand, qui fabrique des turbines pour la production électrique, des trains ou encore des équipements médicaux, est tiré par l'augmentation de ses commandes de 17 % sur un an, à 89 milliards d’euros.
Mais le groupe subit les revers de Siemens Energy, plombée par sa filiale espagnole Siemens Gamesa, spécialiste de la construction d'éoliennes, en proie à de mauvaises performances financières en raison de problèmes de gestion.
Siemens subit toujours également les pertes dues à son retrait du marché Russie en mai dernier, qu'il évalue ce dernier trimestre à 300 millions d'euros.
Il fait état d'un quatrième trimestre très fort avec un bénéfice net plus que doublé à 2,913 milliards d'euros, ce qui représente plus de la moitié de ses gains sur l'année.
Dans le détail, les trois divisions du groupe ont vu leurs résultats augmenter au quatrième trimestre. Son activité numérique a dégagé un chiffre d'affaires en hausse de 25 %, sa division "Smart Infrastructure," de 23 %, et celle pour la mobilité – spécialisée dans le ferroviaire – de 23 %.