Safran a déposé son projet d'offre publique d'achat de Zodiac Aerospace, que le groupe aéronautique espère boucler au premier trimestre 2018 pour former un géant mondial.
Safran, déjà numéro un mondial des moteurs d'avions moyen-courrier avec General Electric via sa coentreprise CFM International, a déposé le 7 décembre son projet d'offre publique d'achat de Zodiac Aerospace.
Cette opération doit donner naissance à un géant de plus de 20 milliards d'euros de chiffre d'affaires, numéro deux mondial des équipements aéronautiques et numéro trois du secteur aéronautique en dehors des avionneurs. Le nouvel ensemble devrait regrouper 92.000 salariés, dont 45.000 en France.
Le groupe aéronautique a publié un calendrier indicatif selon lequel les résultats de l'offre devraient être publiés par l'Autorité des marchés financiers (AMF) le 6 février. Safran prévoit d'ouvrir son offre le 27 décembre après le feu vert de toutes les autorités de concurrence des pays concernés et de l'AMF, et de la clore le 31 janvier.
Se protéger des fluctuations
Pour Safran qui avait déjà tenté sans succès de racheter Zodiac en 2010, cette opération vise à se renforcer sur l'ensemble des grands programmes aéronautiques et à réduire sa sensibilité aux cycles de livraison des avionneurs. Le patron de Safran, Philippe Petitcolin, avait indiqué lors de l'annonce de l'OPA qu'il entendait ainsi "accélérer dans des domaines stratégiques" et "vers l'avion plus électrique". Le groupe est déjà présent dans les moteurs d'avions et d'hélicoptères, les trains d'atterrissage, les systèmes électriques aéronautiques et la défense.
Selon Philippe Petitcolin, le chiffre d'affaires des deux groupes réunis se fera à 46 % dans la propulsion, 48 % dans les équipements et 6 % dans la défense. Safran est très présent sur les avions moyen-courriers tandis que Zodiac Aerospace l'est sur les long-courriers.
Cette OPA intervient également dans un contexte de consolidation du secteur aéronautique sur fond de puissante montée en cadence de production des avions.
Cette opération doit donner naissance à un géant de plus de 20 milliards d'euros de chiffre d'affaires, numéro deux mondial des équipements aéronautiques et numéro trois du secteur aéronautique en dehors des avionneurs. Le nouvel ensemble devrait regrouper 92.000 salariés, dont 45.000 en France.
Le groupe aéronautique a publié un calendrier indicatif selon lequel les résultats de l'offre devraient être publiés par l'Autorité des marchés financiers (AMF) le 6 février. Safran prévoit d'ouvrir son offre le 27 décembre après le feu vert de toutes les autorités de concurrence des pays concernés et de l'AMF, et de la clore le 31 janvier.
Se protéger des fluctuations
Pour Safran qui avait déjà tenté sans succès de racheter Zodiac en 2010, cette opération vise à se renforcer sur l'ensemble des grands programmes aéronautiques et à réduire sa sensibilité aux cycles de livraison des avionneurs. Le patron de Safran, Philippe Petitcolin, avait indiqué lors de l'annonce de l'OPA qu'il entendait ainsi "accélérer dans des domaines stratégiques" et "vers l'avion plus électrique". Le groupe est déjà présent dans les moteurs d'avions et d'hélicoptères, les trains d'atterrissage, les systèmes électriques aéronautiques et la défense.
Selon Philippe Petitcolin, le chiffre d'affaires des deux groupes réunis se fera à 46 % dans la propulsion, 48 % dans les équipements et 6 % dans la défense. Safran est très présent sur les avions moyen-courriers tandis que Zodiac Aerospace l'est sur les long-courriers.
Cette OPA intervient également dans un contexte de consolidation du secteur aéronautique sur fond de puissante montée en cadence de production des avions.