Le bénéfice d'Alstom a bondi au cours de son dernier exercice terminé en mars. Le constructeur ferroviaire va verser cette année un très gros dividende à ses actionnaires.
Alstom a publié un bénéfice net en hausse de 87 % pour son exercice décalé 2018/19, à 681 millions d'euros. Le constructeur ferroviaire français, dont la fusion avec les activités ferroviaires de l'allemand Siemens a été bloquée début février par la Commission européenne, a retraité ses résultats de l'exercice précédent pour tenir compte des nouvelles normes comptables IFRS 9 et 15.
Le chiffre d'affaires de l'exercice clos fin mars est en progression de 10 %, à 8,072 milliards d'euros, la croissance organique (à taux de change et périmètres constants) atteignant 11 %. Les activités de signalisation, systèmes et services ont collectivement représenté 57 % du chiffre d'affaires en 2018/19. Plus spectaculaires sans doute, les ventes de matériels roulants ont atteint 3,45 milliards d'euros (+ 9 %).
Le bénéfice d'exploitation affiche un gain de 44 % sur l'exercice, à 570 millions d'euros, ce qui permet à la marge d'exploitation ajustée de progresser de 1,7 point, à 7,1 %.
Commandes exceptionnelles
"C'est une très bonne année", a commenté le PDG Henri Poupart-Lafarge, pour qui "ce qui saute aux yeux, c'est le niveau exceptionnel des commandes" engrangées pendant l'exercice 2018/19. Celles-ci ont bondi de 69 % à 12,1 milliards d'euros ce qui permet à Alstom de disposer d'un carnet de commandes "record" de presque 40,5 milliards.
Outre le "TGV du futur" français – un contrat de 2,7 milliards passé avec la SNCF –, Alstom a notamment signé pour un nouveau métro automatique à Montréal, le matériel roulant du métro du Grand Paris, des trains régionaux au Luxembourg, un système de métro intégré pour Taipei, un système de signalisation embarquée en Norvège, des locomotives électriques au Maroc ou des tramways à Francfort.
Alstom ne reviendra pas sur une nouvelle version de la fusion avec Siemens Mobility, pas plus qu'il n'est en discussion avec d'autres acteurs du secteur, a assuré le PDG, pour qui "la croissance externe n'est pas l'alpha et l'oméga de la stratégie du groupe".
Le chiffre d'affaires de l'exercice clos fin mars est en progression de 10 %, à 8,072 milliards d'euros, la croissance organique (à taux de change et périmètres constants) atteignant 11 %. Les activités de signalisation, systèmes et services ont collectivement représenté 57 % du chiffre d'affaires en 2018/19. Plus spectaculaires sans doute, les ventes de matériels roulants ont atteint 3,45 milliards d'euros (+ 9 %).
Le bénéfice d'exploitation affiche un gain de 44 % sur l'exercice, à 570 millions d'euros, ce qui permet à la marge d'exploitation ajustée de progresser de 1,7 point, à 7,1 %.
Commandes exceptionnelles
"C'est une très bonne année", a commenté le PDG Henri Poupart-Lafarge, pour qui "ce qui saute aux yeux, c'est le niveau exceptionnel des commandes" engrangées pendant l'exercice 2018/19. Celles-ci ont bondi de 69 % à 12,1 milliards d'euros ce qui permet à Alstom de disposer d'un carnet de commandes "record" de presque 40,5 milliards.
Outre le "TGV du futur" français – un contrat de 2,7 milliards passé avec la SNCF –, Alstom a notamment signé pour un nouveau métro automatique à Montréal, le matériel roulant du métro du Grand Paris, des trains régionaux au Luxembourg, un système de métro intégré pour Taipei, un système de signalisation embarquée en Norvège, des locomotives électriques au Maroc ou des tramways à Francfort.
Alstom ne reviendra pas sur une nouvelle version de la fusion avec Siemens Mobility, pas plus qu'il n'est en discussion avec d'autres acteurs du secteur, a assuré le PDG, pour qui "la croissance externe n'est pas l'alpha et l'oméga de la stratégie du groupe".