Airbus va procéder à "3.720 suppressions de postes en Europe", dont 470 en France, sans aucun licenciement sec, en raison des baisses de cadences de production sur ses programmes A380 et A400M, selon les syndicats. Confirmant qu'"au maximum 3.700 postes" seraient affectés, la direction du constructeur européen s'est engagée "à gérer toute implication sociale de manière responsable" à l'issue d'un conseil d'entreprise européen à Toulouse, consacré notamment à la réduction des cadences sur ses programmes en perte de vitesse.
"Dans un premier temps, la direction va réduire le flex, c'est-à-dire les intérim et les sous-traitants", a-t-il dit, soulignant que le pays le plus impacté "sera l'Allemagne avec 1.900 postes supprimés. 850 postes seront supprimés en Espagne".
"Il va y avoir des redéploiements en France : 400 suppressions de postes sur les chaînes, 70 sur les programmes", a-t-il encore indiqué. Selon FO, 320 postes seront ainsi supprimés à Toulouse (dont 250 sur les chaînes de production), 100 à Nantes et 50 à Saint-Nazaire.
"Comme on a des montées en cadence sur l'A320 et l'A350, normalement en France on ne devrait pas avoir de problème", a commenté Jean-Marc Escourrou, secrétaire FO. Selon lui, les personnes travaillant sur l'A380 devraient être redéployées vers les programmes qui montent en puissance.
Un moment menacé, faute de ventes, le programme de l'A380 s'est trouvé pérennisé grâce à une récente commande d'Emirates, de 20 appareils, avec 16 avions supplémentaires en option. Mais si douze exemplaires doivent être livrés cette année, seuls huit appareils devraient l'être en 2019. Et la cadence sera ramenée à six appareils par an à partir de 2020, a confirmé la direction le 7 mars.
Quant à l'A400M, l'avion de transport militaire qui a accumulé les retards et les surcoûts depuis son lancement, et largement pesé sur les comptes 2017 de l'avionneur européen, il devrait être produit à hauteur de 15 exemplaires cette année --contre 19 en 2017-- et 11 en 2019.
"Dans un premier temps, la direction va réduire le flex, c'est-à-dire les intérim et les sous-traitants", a-t-il dit, soulignant que le pays le plus impacté "sera l'Allemagne avec 1.900 postes supprimés. 850 postes seront supprimés en Espagne".
"Il va y avoir des redéploiements en France : 400 suppressions de postes sur les chaînes, 70 sur les programmes", a-t-il encore indiqué. Selon FO, 320 postes seront ainsi supprimés à Toulouse (dont 250 sur les chaînes de production), 100 à Nantes et 50 à Saint-Nazaire.
"Comme on a des montées en cadence sur l'A320 et l'A350, normalement en France on ne devrait pas avoir de problème", a commenté Jean-Marc Escourrou, secrétaire FO. Selon lui, les personnes travaillant sur l'A380 devraient être redéployées vers les programmes qui montent en puissance.
Un moment menacé, faute de ventes, le programme de l'A380 s'est trouvé pérennisé grâce à une récente commande d'Emirates, de 20 appareils, avec 16 avions supplémentaires en option. Mais si douze exemplaires doivent être livrés cette année, seuls huit appareils devraient l'être en 2019. Et la cadence sera ramenée à six appareils par an à partir de 2020, a confirmé la direction le 7 mars.
Quant à l'A400M, l'avion de transport militaire qui a accumulé les retards et les surcoûts depuis son lancement, et largement pesé sur les comptes 2017 de l'avionneur européen, il devrait être produit à hauteur de 15 exemplaires cette année --contre 19 en 2017-- et 11 en 2019.