Avant le plan gouvernemental dévoilé le 9 juin, la CFE-CGC Aéronautique, Espace et Défense avait présenté lundi 8 juin son propre plan de relance pour sauver la filière aéronautique et éviter "que les entreprises se précipitent sur des annonces de plans sociaux massifs et/ou de lancement d'accords de performance collective". "Il faut négocier sur des données fiables !", insiste ce syndicat, représentatif à plus de 30 % dans les principales entreprises de l'aéronautique regroupées sous l'acronyme Gifas. "Aider à produire à long terme un avion +propre+ d'ici 2035 pour favoriser la transition énergétique est une exigence forte du gouvernement et une évidence mais si rien d'autre n'est fait en parallèle à court et moyen terme, tout le monde sera mort d'ici là", assène Ludovic Andrevon, à la tête du syndicat.
Préserver les compétences
Et le "court terme" implique, selon lui, "la relance du transport aérien en association avec d'autres États" afin de "rassurer les passagers" et d'"inciter les compagnies aériennes à renouveler leur flotte avec des avions moins polluants", mais aussi la "sécurisation des investissements industriels". Il cite notamment "la future chaîne A321 XLR sur Blagnac", un avion destiné à un nouveau marché de vols intercontinentaux ne passant pas par les grands hubs et qui était "naissant" avant la crise sanitaire. Le syndicat plaide également pour une "mesure d'activité partielle longue durée" afin de "préserver les emplois et les compétences tant que la durée de la crise conjoncturelle n'est pas établie".
Le syndicat prône aussi la création d'un "fonds de revitalisation de type Aerofund" détenus par les donneurs d'ordre et l’anticipation des commandes militaires, deux mesures-phares du plan gouvernemental.
Préserver les compétences
Et le "court terme" implique, selon lui, "la relance du transport aérien en association avec d'autres États" afin de "rassurer les passagers" et d'"inciter les compagnies aériennes à renouveler leur flotte avec des avions moins polluants", mais aussi la "sécurisation des investissements industriels". Il cite notamment "la future chaîne A321 XLR sur Blagnac", un avion destiné à un nouveau marché de vols intercontinentaux ne passant pas par les grands hubs et qui était "naissant" avant la crise sanitaire. Le syndicat plaide également pour une "mesure d'activité partielle longue durée" afin de "préserver les emplois et les compétences tant que la durée de la crise conjoncturelle n'est pas établie".
Le syndicat prône aussi la création d'un "fonds de revitalisation de type Aerofund" détenus par les donneurs d'ordre et l’anticipation des commandes militaires, deux mesures-phares du plan gouvernemental.