Le tribunal de commerce de Rouen se réunira mardi 6 novembre pour examiner la possibilité de prolonger la date limite de dépôt des offres de reprise de la raffinerie Petroplus de Petit-Couronne afin de prendre en compte trois ultimes "marques d'intérêt", a-t-on appris auprès de l'intersyndicale. Initialement la date limite était fixée à lundi 5 novembre 17 heures. "Outre les offres formulées par NetOil et Alafandi Petroleum Group (APG), trois nouvelles marques d'intérêt, dont celle du fonds libyen, sont apparues", a assuré Yvon Scornet, porte parole de l'intersyndicale CGT-CFDT-CFE/CGC, sans citer d'autres noms. Le syndicaliste s'est réjoui de l'entrée en lice de ce fonds annoncé lundi matin sur RTL par le ministre du Redressement productif, Arnaud Montebourg. "On est hypercontent. C'est une grosse touche qui débouche après seulement une dizaine de jours de contacts", a déclaré Yvon Scornet. Il a indiqué que les Libyens et les deux autres nouveaux candidats ont demandé du temps pour pouvoir étudier les données économiques et sociales de l'entreprise. "C'est pourquoi les administrateurs et le gouvernement ont demandé au tribunal qu'un délai soit accordé pour que les trois puissent finaliser leurs dossiers", a-t-il ajouté.
Vers midi, près d'un millier de personnes se sont réunies devant la raffinerie pour appuyer le processus de reprise du site où travaillent 470 salariés. Les commerçants de Petit-Couronne et Grand-Couronne étaient par ailleurs appelés à baisser leurs rideaux entre midi et 14 heures pour une opération "villes mortes". Parallèlement, la Fédération nationale des industries chimiques (FNIC-CGT) avait appelé à une journée de grève nationale dans toutes les raffineries et les dépôts pétroliers en soutien à Petroplus. Cette raffinerie, qui emploie 470 salariés, a déposé son bilan en janvier dernier à la suite de la faillite de sa maison mère suisse. Elle été mise en liquidation le 16 octobre dernier par le tribunal de commerce de Rouen mais celui-ci avait accordé un délai pour le dépôt de nouvelles offres.
Vers midi, près d'un millier de personnes se sont réunies devant la raffinerie pour appuyer le processus de reprise du site où travaillent 470 salariés. Les commerçants de Petit-Couronne et Grand-Couronne étaient par ailleurs appelés à baisser leurs rideaux entre midi et 14 heures pour une opération "villes mortes". Parallèlement, la Fédération nationale des industries chimiques (FNIC-CGT) avait appelé à une journée de grève nationale dans toutes les raffineries et les dépôts pétroliers en soutien à Petroplus. Cette raffinerie, qui emploie 470 salariés, a déposé son bilan en janvier dernier à la suite de la faillite de sa maison mère suisse. Elle été mise en liquidation le 16 octobre dernier par le tribunal de commerce de Rouen mais celui-ci avait accordé un délai pour le dépôt de nouvelles offres.