La société pétrolière NetOil a renforcé son offre pour la reprise de la raffinerie Petroplus de Petit-Couronne en s'associant avec l'industriel sud-coréen Hyundai et le géant pétrolier BP.
NetOil s'associe à Hyundai et BP pour son offre de reprise de la raffinerie Petroplus de Petit-Couronne. "Hyundai est prêt à investir de façon importante pour rénover la raffinerie", a assuré Dominique Paret, qui représente NetOil dans l'Hexagone, confirmant une information du "Bulletin de l'industrie pétrolière" (BIP). Il s'agirait pour le géant sud-coréen d'une première tranche d'investissements de 500 millions de dollars, voire d'une deuxième du même montant dans un second temps, selon lui. Des représentants de Hyundai effectuaient mardi 6 novembre une visite du site de la banlieue de Rouen, a-t-il précisé. Par ailleurs, BP s'est dit prêt à fournir du pétrole brut sur une période de "plusieurs années" et pour un volume de 120.000 barils par jour, a indiqué M. Paret.
NetOil, candidat jusque-là malheureux à la reprise de la raffinerie normande du groupe suisse en faillite, fait partie des candidats ayant déposé un dossier au tribunal de Commerce de Rouen. Elle est pilotée par l'homme d'affaires Roger Tamraz, un spécialiste des investissements dans le secteur pétrolier également connu en France pour avoir possédé feu les chantiers navals de La Ciotat ou encore l'hôtel de luxe Meurice. Il a surtout mis sur pied Tamoil, une compagnie qui revendique trois raffineries, 3.000 stations services et un approvisionnement de 255.000 barils par jour. Tamoil est désormais contrôlé depuis les Pays-Bas par Oilinvest, lui-même détenu par l’État libyen. Or, a révélé lundi 5 novembre le ministre français du Redressement productif, Arnaud Montebourg, ce fonds souverain est également intéressé par la reprise de Petroplus Petit-Couronne.
NetOil, candidat jusque-là malheureux à la reprise de la raffinerie normande du groupe suisse en faillite, fait partie des candidats ayant déposé un dossier au tribunal de Commerce de Rouen. Elle est pilotée par l'homme d'affaires Roger Tamraz, un spécialiste des investissements dans le secteur pétrolier également connu en France pour avoir possédé feu les chantiers navals de La Ciotat ou encore l'hôtel de luxe Meurice. Il a surtout mis sur pied Tamoil, une compagnie qui revendique trois raffineries, 3.000 stations services et un approvisionnement de 255.000 barils par jour. Tamoil est désormais contrôlé depuis les Pays-Bas par Oilinvest, lui-même détenu par l’État libyen. Or, a révélé lundi 5 novembre le ministre français du Redressement productif, Arnaud Montebourg, ce fonds souverain est également intéressé par la reprise de Petroplus Petit-Couronne.