Le groupe sidérurgique a annoncé qu'il allait fermer un haut fourneau et une aciérie en Pologne en conséquence de la plongée due à la pandémie. Dans un même temps, les grèves sur les sites français persistent.
"La Covid-19 engendre d'importantes conséquences pour l'industrie de l'acier européen avec une demande qui reste significativement inférieure à ce qu'elle était précédemment", a déclaré Sanjay Samaddar, directeur général d'ArcelorMittal Pologne. "Nous devons prendre des décisions difficiles dont celle de fermer définitivement le haut fourneau et l'aciérie de Cracovie", a-t-il ajouté. Selon des médias polonais, 650 salariés "pourraient être directement touchés", sans préciser s'ils perdront leur emploi. Alors qu'il n'y a guère d'espoir de voir le marché de l'acier reprendre à court terme, ArcelorMittal prévoit de "prendre des mesures supplémentaires pour s'adapter à cette faible demande". Sur le trimestre achevé fin juin, l'ensemble du groupe ArcelorMittal a subi une perte nette de 559 millions de dollars.
Grève illimitée en France
Parallèlement, un mouvement de grève est en cours sur l'ensemble des sites français. Même si la direction d'ArcelorMittal en a minimisé l'impact le 8 octobre. Présenté comme illimité par la CGT, celui-ci n'aurait, selon elle, perturbé que "sporadiquement" la production sur les sites concernés. Une description récusée jeudi par le coordinateur de la CGT pour le groupe, Philippe Verbeke, qui décrit de "très fortes" perturbations de la production à Dunkerque et Mardyck et un impact à Florange "en entrée de production".
Le syndicat déplore, entre autres, une dégradation des conditions de travail sur tous les sites, "liée au sous-investissement récurrent et au sous-effectif, imposés par la famille Mittal".
Grève illimitée en France
Parallèlement, un mouvement de grève est en cours sur l'ensemble des sites français. Même si la direction d'ArcelorMittal en a minimisé l'impact le 8 octobre. Présenté comme illimité par la CGT, celui-ci n'aurait, selon elle, perturbé que "sporadiquement" la production sur les sites concernés. Une description récusée jeudi par le coordinateur de la CGT pour le groupe, Philippe Verbeke, qui décrit de "très fortes" perturbations de la production à Dunkerque et Mardyck et un impact à Florange "en entrée de production".
Le syndicat déplore, entre autres, une dégradation des conditions de travail sur tous les sites, "liée au sous-investissement récurrent et au sous-effectif, imposés par la famille Mittal".