Le tribunal de Strasbourg a renvoyé lundi 2 juillet au 17 septembre sa décision sur l'avenir de l'ancienne raffinerie Petroplus de Reichstett, à l'arrêt depuis avril 2011 et qui doit être dépolluée.
Le tribunal de Strasbourg a accordé un nouveau délai pour trouver un repreneur à l'ex-raffinerie Petroplus. La chambre commerciale du tribunal de grande instance a prolongé la période d'observation de l'entreprise placée en redressement judiciaire, afin de donner davantage de temps aux négociations en cours avec d'éventuels repreneurs du site, en vue d'une vente à la découpe, a précisé Éric Haennel, le secrétaire du CE.
Un nouveau projet industriel
L'enjeu n'est pas social - il est acquis que les activités de raffinage ne reprendront pas et que les quelques dizaines d'emplois toujours sur le site sont appelés à disparaître - mais environnemental : les 650 hectares du site devront être dépollués. Les installations pourraient être démontées pour être en partie remontées à l'étranger, ou bien pour être revendues à la ferraille. Les terrains eux-mêmes, une fois dépollués, pourraient accueillir un nouveau projet industriel.
En février, la préfecture a prescrit par arrêté une série de mesures pour le démantèlement et la dépollution des installations de l'ancienne raffinerie. Ces mesures, accompagnées d'un calendrier, doivent être prises en charge par le propriétaire du site et sont "portées à la connaissance des repreneurs potentiels", avaient précisé les services de l’État. La dépollution pourrait coûter 25 millions d'euros, selon des médias locaux, un chiffre non confirmé par l'entreprise ou l'administrateur judiciaire.
Suite aux difficultés de sa maison mère, le groupe suisse Petroplus, le site de Reichstett, où travaillaient plus de 250 personnes, a arrêté en avril 2011 ses activités de raffinage. Le site emploie toutefois encore près de 70 personnes qui gèrent les stocks et la sécurité des installations.
Un nouveau projet industriel
L'enjeu n'est pas social - il est acquis que les activités de raffinage ne reprendront pas et que les quelques dizaines d'emplois toujours sur le site sont appelés à disparaître - mais environnemental : les 650 hectares du site devront être dépollués. Les installations pourraient être démontées pour être en partie remontées à l'étranger, ou bien pour être revendues à la ferraille. Les terrains eux-mêmes, une fois dépollués, pourraient accueillir un nouveau projet industriel.
En février, la préfecture a prescrit par arrêté une série de mesures pour le démantèlement et la dépollution des installations de l'ancienne raffinerie. Ces mesures, accompagnées d'un calendrier, doivent être prises en charge par le propriétaire du site et sont "portées à la connaissance des repreneurs potentiels", avaient précisé les services de l’État. La dépollution pourrait coûter 25 millions d'euros, selon des médias locaux, un chiffre non confirmé par l'entreprise ou l'administrateur judiciaire.
Suite aux difficultés de sa maison mère, le groupe suisse Petroplus, le site de Reichstett, où travaillaient plus de 250 personnes, a arrêté en avril 2011 ses activités de raffinage. Le site emploie toutefois encore près de 70 personnes qui gèrent les stocks et la sécurité des installations.