Mitsubishi Heavy Industries a annoncé une forte progression de son bénéfice net lors des neuf premiers mois de son exercice 2018-2019, grâce à la bonne tenue de ses activités dans l'énergie et les infrastructures.
D'avril à décembre, le bénéfice net de Mitsubishi Heavy Industries (MHI) s'élève à 35,3 milliards de yens (280 millions d'euros) contre seulement 1,2 milliard un an plus tôt. Le résultat d'exploitation a bondi de 85 % sur un an à 105 milliards, pour un chiffre d'affaires en légère progression de 1,9 % à 2.899,3 milliards de yens.
Recul de l'aéronautique
L'activité énergie a vu ses ventes et profits augmenter grâce aux équipements pour centrales nucléaires et thermiques à cycle combiné, ainsi qu'aux moteurs d'avions, également intégrés dans l'activité "énergie, propulsion". La division des équipements industriels et pour infrastructures s'est également bien comportée, avec des ventes en progression grâce entre autres aux turbochargeurs ou aux équipements pour le secteur de la logistique.
Les comptes se sont en revanche nettement dégradés dans son activité aéronautique, qui comprend, au côté des matériels militaires, les avions civils et les pièces afférentes (que MHI produit notamment pour Boeing) ainsi que le MRJ, son avion régional en cours de développement. Le groupe a volé récemment au secours de sa filiale qui conçoit ledit MRJ, via une importante aide financière. Le programme affiche un gros retard en raison de problèmes techniques. L'opération n'aura pas d'incidence sur les comptes de MHI.
Pour l'ensemble de l'exercice qui s'achèvera en mars, le premier aux normes comptables IFRS, MHI a cette fois encore maintenu ses prévisions : il vise toujours un chiffre d'affaires de 4.200 milliards de yens, un bénéfice d'exploitation de 160 milliards de yens et un gain net de 80 milliards de yens. En se basant sur les normes japonaises J-GAAP qu'il utilisait jusqu'à l'an passé, cela représenterait une hausse de 13,5 % de son résultat net.
Recul de l'aéronautique
L'activité énergie a vu ses ventes et profits augmenter grâce aux équipements pour centrales nucléaires et thermiques à cycle combiné, ainsi qu'aux moteurs d'avions, également intégrés dans l'activité "énergie, propulsion". La division des équipements industriels et pour infrastructures s'est également bien comportée, avec des ventes en progression grâce entre autres aux turbochargeurs ou aux équipements pour le secteur de la logistique.
Les comptes se sont en revanche nettement dégradés dans son activité aéronautique, qui comprend, au côté des matériels militaires, les avions civils et les pièces afférentes (que MHI produit notamment pour Boeing) ainsi que le MRJ, son avion régional en cours de développement. Le groupe a volé récemment au secours de sa filiale qui conçoit ledit MRJ, via une importante aide financière. Le programme affiche un gros retard en raison de problèmes techniques. L'opération n'aura pas d'incidence sur les comptes de MHI.
Pour l'ensemble de l'exercice qui s'achèvera en mars, le premier aux normes comptables IFRS, MHI a cette fois encore maintenu ses prévisions : il vise toujours un chiffre d'affaires de 4.200 milliards de yens, un bénéfice d'exploitation de 160 milliards de yens et un gain net de 80 milliards de yens. En se basant sur les normes japonaises J-GAAP qu'il utilisait jusqu'à l'an passé, cela représenterait une hausse de 13,5 % de son résultat net.