Un consortium japonais mené par le conglomérat Mitsubishi Heavy Industries (MHI) a annoncé mardi 22 octobre l'achat de 30 % du constructeur brésilien de navires Ecovix, afin de profiter des commandes liées à l'exploitation prochaine de champs pétroliers pré-salifères.
Un consortium nippon mené par MHI prend 30 % du brésilien Ecovix. Cet investissement, estimé à quelque 30 milliards de yens (225 millions d'euros) par la presse nippone, a été annoncé au lendemain de l'attribution à une alliance brésilo-internationale du plus grand gisement pétrolier de ce type au Brésil. Le consortium nippon est constitué de quatre constructeurs de navires - MHI, Imabari Shipbuilding, Namura Shipbuilding et Oshima Shipbuilding - et de la maison de commerce Mitsubishi Corporation. MHI prendra la majorité de la coentreprise que ces groupes vont créer au Brésil pour l'occasion.
Ces entreprises japonaises misent sur les besoins à venir du Brésil dans le domaine des navires spécialisés dans l'exploration et l'exploitation pétrolière, particulièrement pour les champs pré-salifères. En août 2012, Ecovix a ainsi remporté un contrat portant sur la conception et la construction de trois navires de forage pour une grande entreprise brésilienne, Sete Brasil, active dans l'exploitation de ce type de champs. "L'exploration et la production de ces réserves pré-salifères constituent un pan important de la stratégie du Brésil pour les deux décennies à venir", ont expliqué les entreprises nippones. "En conséquence, le Brésil veut attirer de nouvelles technologies et développer ses industries locales, particulièrement dans le domaine de la construction navale. La demande augmente dans ce pays pour les navires de forage ainsi que les unités flottantes de production, de stockage et d'expédition", ont-elles insisté.
Dans ce secteur, l'exploitation du champ Libra au Brésil a été attribuée lundi 21 octobre à un consortium formé par les groupes pétroliers brésilien Petrobras, anglo-néerlandais Shell, français Total et chinois China National Corporation et China National Offshore Oil Corporation. Enfoui sous une épaisse couche de sel entre 5 et 7 km sous le niveau de la mer, ce gisement constitue le plus grand des champs pré-salifères du Brésil, avec des réserves estimées entre 8 et 12 milliards de barils de brut. L'exploitation de Libra représente un grand défi technologique qui mobilisera de 12 à 18 plates-formes et jusqu'à 90 navires pétroliers.
Ces entreprises japonaises misent sur les besoins à venir du Brésil dans le domaine des navires spécialisés dans l'exploration et l'exploitation pétrolière, particulièrement pour les champs pré-salifères. En août 2012, Ecovix a ainsi remporté un contrat portant sur la conception et la construction de trois navires de forage pour une grande entreprise brésilienne, Sete Brasil, active dans l'exploitation de ce type de champs. "L'exploration et la production de ces réserves pré-salifères constituent un pan important de la stratégie du Brésil pour les deux décennies à venir", ont expliqué les entreprises nippones. "En conséquence, le Brésil veut attirer de nouvelles technologies et développer ses industries locales, particulièrement dans le domaine de la construction navale. La demande augmente dans ce pays pour les navires de forage ainsi que les unités flottantes de production, de stockage et d'expédition", ont-elles insisté.
Dans ce secteur, l'exploitation du champ Libra au Brésil a été attribuée lundi 21 octobre à un consortium formé par les groupes pétroliers brésilien Petrobras, anglo-néerlandais Shell, français Total et chinois China National Corporation et China National Offshore Oil Corporation. Enfoui sous une épaisse couche de sel entre 5 et 7 km sous le niveau de la mer, ce gisement constitue le plus grand des champs pré-salifères du Brésil, avec des réserves estimées entre 8 et 12 milliards de barils de brut. L'exploitation de Libra représente un grand défi technologique qui mobilisera de 12 à 18 plates-formes et jusqu'à 90 navires pétroliers.