Le géant industriel japonais Mitsubishi Heavy Industries a déploré une perte nette au terme des neuf premiers mois de l'exercice 2016-2017 et a décidé de changer le patron de la filiale de développement de l'avion régional MRJ.
À l'issue de la période d'avril à décembre 2016, le résultat net de Mitsubishi Heavy Industries (MHI) s'est affiché en rouge (- 11,24 milliards de yens, - 92 millions d'euros), contre un bénéfice net de plus de 50 milliards un an auparavant. Son bénéfice d'exploitation a dévissé de 63 % à 68,5 milliards de yens sur un chiffre d'affaires en repli de 5 % à 2.694,3 milliards de yens. Le fabricant de navires, pièces d'avions et fusées, entre autres gros équipements, a vu décliner les ventes et profits de tous ses segments d'activités, notamment celle de l'aéronautique, déficitaire.
Changement de patron pour le MRJ
Outre le fait que MHI a moins livré de pièces à son principal client qu'est l'américain Boeing, il a aussi vu gonfler les coûts de développement de son avion régional MRJ, programme qui traîne en longueur. MHI et sa filiale Mitsubishi Aircraft ont annoncé récemment que le premier exemplaire ne serait pas livré avant mi-2020, après un total de cinq reports qui ont décalé de sept ans le calendrier initial et fait exploser le budget de conception. Jeudi 2 février, le groupe a fait part du remplacement du patron de Mitsubishi Aircraft, Hiromichi Morimoto, par Hisakazu Mizutani, actuel dirigeant de l'activité des systèmes de défense de MHI.
Le groupe a aussi souffert du côté de l'énergie du fait de moindres rentrées du côté des centrales à cycle combiné. Les revenus tirés des chariots-élévateurs ont augmenté avec le rachat du compatriote UniCarriers, mais la moindre demande de machines industrielles en Chine l'a pénalisé. Outre des résultats d'exploitation décevants, MHI a enregistré des dépréciations liées aux déboires du constructeur d'automobiles Mitsubishi Motors, avec lequel il a pris ses distances depuis la prise de contrôle à hauteur de 34 % par le compatriote Nissan.
Par ailleurs, MHI a subi les effets négatifs de variations de change, le yen ayant remonté nettement en l'espace d'un an, avant de redescendre un peu depuis l'élection américaine. Pour l'ensemble de l'exercice qui s'achèvera en mars, Mitsubishi Heavy table toujours sur une baisse de 1,2 % de son chiffre d'affaires à 4.000 milliards de yens. Son gain opérationnel est attendu à 240 milliards et sa prévision de bénéfice net est maintenue à 100 milliards de yens en raison de la prise en compte d'un gain exceptionnel de 60 milliards.
Changement de patron pour le MRJ
Outre le fait que MHI a moins livré de pièces à son principal client qu'est l'américain Boeing, il a aussi vu gonfler les coûts de développement de son avion régional MRJ, programme qui traîne en longueur. MHI et sa filiale Mitsubishi Aircraft ont annoncé récemment que le premier exemplaire ne serait pas livré avant mi-2020, après un total de cinq reports qui ont décalé de sept ans le calendrier initial et fait exploser le budget de conception. Jeudi 2 février, le groupe a fait part du remplacement du patron de Mitsubishi Aircraft, Hiromichi Morimoto, par Hisakazu Mizutani, actuel dirigeant de l'activité des systèmes de défense de MHI.
Le groupe a aussi souffert du côté de l'énergie du fait de moindres rentrées du côté des centrales à cycle combiné. Les revenus tirés des chariots-élévateurs ont augmenté avec le rachat du compatriote UniCarriers, mais la moindre demande de machines industrielles en Chine l'a pénalisé. Outre des résultats d'exploitation décevants, MHI a enregistré des dépréciations liées aux déboires du constructeur d'automobiles Mitsubishi Motors, avec lequel il a pris ses distances depuis la prise de contrôle à hauteur de 34 % par le compatriote Nissan.
Par ailleurs, MHI a subi les effets négatifs de variations de change, le yen ayant remonté nettement en l'espace d'un an, avant de redescendre un peu depuis l'élection américaine. Pour l'ensemble de l'exercice qui s'achèvera en mars, Mitsubishi Heavy table toujours sur une baisse de 1,2 % de son chiffre d'affaires à 4.000 milliards de yens. Son gain opérationnel est attendu à 240 milliards et sa prévision de bénéfice net est maintenue à 100 milliards de yens en raison de la prise en compte d'un gain exceptionnel de 60 milliards.