Le géant industriel japonais Mitsubishi Heavy Industries (MHI) abaisse ses estimations de bénéfices annuels pour l'exercice 2016-2017, achevé fin mars, citant des difficultés dans l'énergie, la construction navale et une hausse des coûts de développement de son avion MRJ.
MHI a abaissé mercredi 26 avril ses estimations de bénéfices annuels. Le groupe, qui publiera ses résultats définitifs le 9 mai, a prévenu que ceux-ci seront inférieurs à ses attentes. Son bénéfice net devrait s'établir à 90 milliards de yens (750 millions d'euros au cours actuel), au lieu de 100 milliards précédemment escomptés, tandis que son bénéfice d'exploitation est désormais attendu autour de 150 milliards de yens, au lieu de 240 milliards, soit deux fois moins qu'un an plus tôt.
Le chiffre d'affaires est aussi affecté par cette révision (3.900 milliards de yens, au lieu de 4.000 milliards).
MHI explique cette contre-performance "par un déclin des ventes des systèmes thermiques dans la division énergie, la détérioration des coûts dans la construction navale et des coûts de développement accrus" pour l'avion régional MRJ, premier appareil de ligne conçu par un groupe nippon depuis plus d'un demi-siècle.
Sept ans de retard pour le MRJ
MHI et sa filiale Mitsubishi Aircraft avaient annoncé en janvier que le premier exemplaire ne serait pas livré avant mi-2020, après un total de cinq reports qui ont décalé de sept ans le calendrier initial et fait exploser le budget de conception.
Le chiffre d'affaires est aussi affecté par cette révision (3.900 milliards de yens, au lieu de 4.000 milliards).
MHI explique cette contre-performance "par un déclin des ventes des systèmes thermiques dans la division énergie, la détérioration des coûts dans la construction navale et des coûts de développement accrus" pour l'avion régional MRJ, premier appareil de ligne conçu par un groupe nippon depuis plus d'un demi-siècle.
Sept ans de retard pour le MRJ
MHI et sa filiale Mitsubishi Aircraft avaient annoncé en janvier que le premier exemplaire ne serait pas livré avant mi-2020, après un total de cinq reports qui ont décalé de sept ans le calendrier initial et fait exploser le budget de conception.