En attendant une embellie suscitée par quelques signaux positifs venant d’Airbus, Mecachrome prépare la mise en œuvre d’une restructuration prévue pour mi-2021. L’équipementier aéronautique envisage 306 suppressions de postes sur les 950 existant en France. Le plan de sauvegarde de l’emploi prévoit la fermeture du site de Vibraye et la perte de travail pour les salariés répartis sur Amboise et Aubigny-sur-Nère. Le transfert du siège social d’Amboise à Tours est aussi prévu. "Notre activité est en recul de 40 % par rapport à 2019", explique le président Christian Cornille.
Pour sauver les postes, les syndicats misent sur l’activité partielle, la baisse des salaires ou les abandons de congés. Sur les treize sites de l’équipementier, seuls quatre sont concernés par le PSE. L’usine de Sablé-sur-Sarthe qui fournit les aubes du moteur Leap de Safran n’est pas impacté, ni celles situées en Occitanie ou au Portugal, mais au Canada, en Tunisie et au Maroc, les effectifs ont déjà été réduits. Suite à l’arrêt de production du Boeing 737 et la fin de l’A380, Mecachrome a reçu fin mai un soutien financier égal à 50 millions d’euros de la part de ses actionnaires ACE Management, filiale de Tikehau, le Fonds de solidarité du Québec et BPI France, et a bénéficié de 60 millions d’euros au titre de prêts garantis par l’État. L’entreprise, dont l’effectif s’élevait à 3.000 permanents en 2019, compte désormais 2.500 personnes et ce, avant l’application du PSE qui vient d’être annoncé.
Pour sauver les postes, les syndicats misent sur l’activité partielle, la baisse des salaires ou les abandons de congés. Sur les treize sites de l’équipementier, seuls quatre sont concernés par le PSE. L’usine de Sablé-sur-Sarthe qui fournit les aubes du moteur Leap de Safran n’est pas impacté, ni celles situées en Occitanie ou au Portugal, mais au Canada, en Tunisie et au Maroc, les effectifs ont déjà été réduits. Suite à l’arrêt de production du Boeing 737 et la fin de l’A380, Mecachrome a reçu fin mai un soutien financier égal à 50 millions d’euros de la part de ses actionnaires ACE Management, filiale de Tikehau, le Fonds de solidarité du Québec et BPI France, et a bénéficié de 60 millions d’euros au titre de prêts garantis par l’État. L’entreprise, dont l’effectif s’élevait à 3.000 permanents en 2019, compte désormais 2.500 personnes et ce, avant l’application du PSE qui vient d’être annoncé.