Selon Agreste, l'inflation "freine les ventes en grande et moyenne distribution" en France, mettant aussi en avant une "tendance à la baisse de la consommation des ménages qui touche les vins, à la différence d'autres produits alcoolisés comme la bière".
Baisse de 4 % pour les vins non pétillants en appellation
Parmi les vins d'appellation, les ventes de vins non pétillants ont reculé de 4 % en grandes et moyennes surfaces en 2023, selon le panel Circana réalisé pour FranceAgriMer et cité par Agreste.
Résultat : les prix perçus par les producteurs de vins d'appellation, hors champagne, s'affichent d'août à décembre 2023 en baisse de 13 % par rapport à la même période en 2022. Les prix du champagne ont, eux, gagné 10 % sur la période.
Pour les vins avec ou sans indication géographique, ces prix reculent respectivement de 4 % et 2 % sur un an.
Mais hausse de 4 % de production
Selon une estimation d'Agreste, la France a par ailleurs produit 48 millions d'hectolitres en 2023, soit 4 % de plus qu'en 2022 et 8 % de plus que la moyenne 2018-2022, faisant du pays le premier producteur mondial devant l'Italie.
Les évolutions sont toutefois très disparates : la production de vins pour eaux-de-vie a par exemple augmenté de 23 %, atteignant un nouveau record, tandis que la production est en repli dans le Bordelais, le Sud-Ouest, le Languedoc Roussillon et le Sud-Est, des zones touchées par le mildiou et la sécheresse.
La rédaction (avec AFP)