Les incidents se multiplient sur le 787 "Dreamliner", dernier-né de Boeing déjà cloué au sol trois mois cette année pour des problèmes de batterie, mais le groupe n'y voit rien d'anormal pour un jeune appareil.
Un 787 de Qatar Airways a été immobilisé le 22 juillet à Doha après un incident sur un panneau électrique qui aurait conduit à une surchauffe. Un porte-parole de la compagnie à Londres a confirmé un "incident très mineur". Des médias ont parallèlement évoqué un dégagement de fumée sur un autre 787, opérant un vol intérieur pour Air India. La compagnie évoquerait elle aussi un "incident mineur". La japonaise All Nippon Airways (Ana) a annoncé pour sa part, le 26 juillet, avoir trouvé des batteries défectueuses sur deux balises de détresse de 787, une avarie soupçonnée d'avoir été à l'origine d'un incendie à bord d'un appareil du même modèle d'Ethiopian Airlines début juillet à Londres.
Boeing n'a pas voulu faire de commentaires sur les incidents pris isolément, renvoyant vers les compagnies aériennes concernées. "Le 787 est un bon avion, et nous savons qu'il va continuer à susciter une attention accrue en cas d'événements concernant la fiabilité", a toutefois indiqué un porte-parole du constructeur. "Tout nouvel avion rencontre des problèmes de fiabilité de composants au moment de sa mise en service", a-t-il assuré, et "dans l'ensemble" le 787 fait jeu égal avec un autre gros porteur du groupe, le 777, au début de son exploitation commerciale. "Cela étant dit, nous continuons de concentrer nos efforts sur l'amélioration de la fiabilité du 787", a-t-il ajouté.
Le programme 787 accumule les déboires. Après beaucoup de retards, l'appareil est entré en service en octobre 2011 et Boeing dit en avoir livré à ce jour 70 exemplaires à 13 compagnies. Le coup le plus dur a été une interdiction de vol pendant trois mois dans le monde entier à la suite de deux incidents en janvier, impliquant des batteries lithium-ion : un incendie sur un avion de Jal à Boston et une surchauffe avec émission de fumée sur un appareil d'Ana au Japon.
Après l'incident de l'avion d'Ethiopian Airlines à Londres, les autorités britanniques ont recommandé de désactiver les balises de détresse de tous les 787. L'agence fédérale de l'aviation américaine (FAA) et l'agence européenne de sécurité aérienne (EASA) ont ordonné aux transporteurs opérant aux États-Unis et en Europe de les enlever ou de les inspecter. Le même jour que l'incendie de Londres, un Dreamliner de Thomson Airways avait dû revenir se poser à Manchester peu après son décollage. Le 18 juillet, un appareil de Jal parti de Boston pour Tokyo faisait aussi demi-tour, "pour raison de maintenance".
Un 787 de Qatar Airways a été immobilisé le 22 juillet à Doha après un incident sur un panneau électrique qui aurait conduit à une surchauffe. Un porte-parole de la compagnie à Londres a confirmé un "incident très mineur". Des médias ont parallèlement évoqué un dégagement de fumée sur un autre 787, opérant un vol intérieur pour Air India. La compagnie évoquerait elle aussi un "incident mineur". La japonaise All Nippon Airways (Ana) a annoncé pour sa part, le 26 juillet, avoir trouvé des batteries défectueuses sur deux balises de détresse de 787, une avarie soupçonnée d'avoir été à l'origine d'un incendie à bord d'un appareil du même modèle d'Ethiopian Airlines début juillet à Londres.
Boeing n'a pas voulu faire de commentaires sur les incidents pris isolément, renvoyant vers les compagnies aériennes concernées. "Le 787 est un bon avion, et nous savons qu'il va continuer à susciter une attention accrue en cas d'événements concernant la fiabilité", a toutefois indiqué un porte-parole du constructeur. "Tout nouvel avion rencontre des problèmes de fiabilité de composants au moment de sa mise en service", a-t-il assuré, et "dans l'ensemble" le 787 fait jeu égal avec un autre gros porteur du groupe, le 777, au début de son exploitation commerciale. "Cela étant dit, nous continuons de concentrer nos efforts sur l'amélioration de la fiabilité du 787", a-t-il ajouté.
Le programme 787 accumule les déboires. Après beaucoup de retards, l'appareil est entré en service en octobre 2011 et Boeing dit en avoir livré à ce jour 70 exemplaires à 13 compagnies. Le coup le plus dur a été une interdiction de vol pendant trois mois dans le monde entier à la suite de deux incidents en janvier, impliquant des batteries lithium-ion : un incendie sur un avion de Jal à Boston et une surchauffe avec émission de fumée sur un appareil d'Ana au Japon.
Après l'incident de l'avion d'Ethiopian Airlines à Londres, les autorités britanniques ont recommandé de désactiver les balises de détresse de tous les 787. L'agence fédérale de l'aviation américaine (FAA) et l'agence européenne de sécurité aérienne (EASA) ont ordonné aux transporteurs opérant aux États-Unis et en Europe de les enlever ou de les inspecter. Le même jour que l'incendie de Londres, un Dreamliner de Thomson Airways avait dû revenir se poser à Manchester peu après son décollage. Le 18 juillet, un appareil de Jal parti de Boston pour Tokyo faisait aussi demi-tour, "pour raison de maintenance".