Safran a vu son chiffre d'affaires chuter de 44,5 % au troisième trimestre, à 3,38 milliards d'euros, a annoncé le 29 octobre le motoriste et équipementier aéronautique qui a drastiquement réduit ses coûts pour affronter la crise du secteur aérien.
"Le trafic aérien s’est amélioré au troisième trimestre mais la reprise a été plus faible que ce que nous aurions espéré et, hormis la Chine où le trafic est aujourd'hui revenu à des niveaux pré-Covid, les actualités sanitaires en Europe et en Amérique ne sont guère encourageantes pour la fin d'année", a observé Philippe Petitcolin le directeur général de Safran. "La mise en place d'un plan d'adaptation ambitieux très tôt dans l'année "permet toutefois à Safran de confirmer ses objectifs financiers pour 2020, tablant notamment sur une baisse de son chiffre d'affaires ajusté "d'environ 35 %" sur l'année.
Le groupe estime aussi être "en bonne voie pour atteindrechiffre d'affaires, ou dépasser" ses objectifs de réduction de coûts. Ses effectifs mondiaux, de 81.200 personnes mi-octobre, ont ainsi baissé de 16 % (20 % en tenant compte des intérimaires). La France, avec 44.000 salariés, a été épargnée à la faveur d'un plan d'adaptation d'activité comprenant notamment un dispositif d'activité partielle de longue durée (APLD). Le groupe a également réduits ses coûts tous azimuts, des dépenses de sous-traitance (- 42 %) à la recherche-développement (- 33 %).
L'atonie du trafic aérien
La chute du chiffre d'affaires tient d'une part aux baisses de cadences de production adoptées par les avionneurs, de l'ordre de 40 % pour Airbus, de l'autre à l'atonie du trafic aérien : les avions volant moins, les compagnies ont moins besoin de pièces de rechange et de services, activités rémunératrices pour Safran. La propulsion aéronautique, qui représente près de la moitié de l'activité, a vu son chiffre d'affaires chuter de 47,8 %. Les activités de services pour moteurs civils ont elles reculé de 56,2 %. Les ventes de turbines d'hélicoptère sont en revanche "en progression".
Le groupe estime aussi être "en bonne voie pour atteindrechiffre d'affaires, ou dépasser" ses objectifs de réduction de coûts. Ses effectifs mondiaux, de 81.200 personnes mi-octobre, ont ainsi baissé de 16 % (20 % en tenant compte des intérimaires). La France, avec 44.000 salariés, a été épargnée à la faveur d'un plan d'adaptation d'activité comprenant notamment un dispositif d'activité partielle de longue durée (APLD). Le groupe a également réduits ses coûts tous azimuts, des dépenses de sous-traitance (- 42 %) à la recherche-développement (- 33 %).
L'atonie du trafic aérien
La chute du chiffre d'affaires tient d'une part aux baisses de cadences de production adoptées par les avionneurs, de l'ordre de 40 % pour Airbus, de l'autre à l'atonie du trafic aérien : les avions volant moins, les compagnies ont moins besoin de pièces de rechange et de services, activités rémunératrices pour Safran. La propulsion aéronautique, qui représente près de la moitié de l'activité, a vu son chiffre d'affaires chuter de 47,8 %. Les activités de services pour moteurs civils ont elles reculé de 56,2 %. Les ventes de turbines d'hélicoptère sont en revanche "en progression".