ArcelorMittal a réduit de 78 % son bénéfice net au troisième trimestre 2022 par rapport à celui de 2021, en raison de la baisse des cours des métaux, qui avaient atteint des niveaux "exceptionnels" durant la reprise post-Covid, et de la flambée des prix de l'énergie.
De juillet à septembre, ArcelorMittal a réalisé un bénéfice net de 993 millions de dollars contre 4,6 milliards lors du même trimestre l'an passé, ramenant à 9 milliards de dollars le bénéfice sur les neuf premiers mois de l'année contre 10,9 en 2021.
"Les conditions de marché solides dont nous avons bénéficié pendant la majeure partie des deux dernières années se sont détériorées au troisième trimestre, la baisse saisonnière des expéditions, la réduction des niveaux de prix exceptionnels, le destockage et la hausse des coûts de l'énergie se combinant pour mettre les bénéfices sous pression", a commenté le directeur général du numéro deux mondial de l'acier, Aditya Mittal.
Après une reprise post-Covid historique, le marché mondial de l'acier souffre aussi bien du ralentissement de la croissance chinoise, premier utilisateur d'acier dans le monde, que des conséquences de la guerre en Ukraine et de la flambée tout aussi historique des prix de l'énergie en Europe.
ArcelorMittal, qui a fermé ou restreint la production de plusieurs de ses hauts fourneaux en Europe depuis le début de l'année, a "a réagi rapidement à l'évolution de l'environnement, réduisant la capacité à coût plus élevé pour gérer la demande adressable et réduire les coûts fixes ainsi que la consommation européenne de gaz de 30 %", a détaillé Aditya Mittal.
Décarbonation de la production
"Les perspectives à court terme pour l'industrie" restent incertaines et "la prudence est de mise" a ajouté dirigeant, se disant néanmoins "confiant" pour l'avenir.
Alors que la COP27 est réunie à Charm el-Cheikh, en Égypte, le groupe a évoqué sa stratégie de décarbonation, c'est-à-dire de production d'acier sans recours à des énergies fossiles comme le charbon ou le gaz, afin de préserver le climat, qui nécessite de très lourds investissements.
"L'objectif de décarbonation du groupe reste un élément central de sa stratégie", a indiqué Aditya Mittal en évoquant l'inauguration le mois dernier d'un nouveau site dit de réduction directe (DRI) en Ontario au Canada, où l'hydrogène remplacera le charbon pour réduire (c'est-à-dire désoxyder) le minerai de fer appelé à se transformer en acier.
"Cette étape importante dans notre stratégie de décarbonation a été permise par le soutien des collectivités locales et du gouvernement fédéral" canadien, a-t-il souligné.
"Les conditions de marché solides dont nous avons bénéficié pendant la majeure partie des deux dernières années se sont détériorées au troisième trimestre, la baisse saisonnière des expéditions, la réduction des niveaux de prix exceptionnels, le destockage et la hausse des coûts de l'énergie se combinant pour mettre les bénéfices sous pression", a commenté le directeur général du numéro deux mondial de l'acier, Aditya Mittal.
Après une reprise post-Covid historique, le marché mondial de l'acier souffre aussi bien du ralentissement de la croissance chinoise, premier utilisateur d'acier dans le monde, que des conséquences de la guerre en Ukraine et de la flambée tout aussi historique des prix de l'énergie en Europe.
ArcelorMittal, qui a fermé ou restreint la production de plusieurs de ses hauts fourneaux en Europe depuis le début de l'année, a "a réagi rapidement à l'évolution de l'environnement, réduisant la capacité à coût plus élevé pour gérer la demande adressable et réduire les coûts fixes ainsi que la consommation européenne de gaz de 30 %", a détaillé Aditya Mittal.
Décarbonation de la production
"Les perspectives à court terme pour l'industrie" restent incertaines et "la prudence est de mise" a ajouté dirigeant, se disant néanmoins "confiant" pour l'avenir.
Alors que la COP27 est réunie à Charm el-Cheikh, en Égypte, le groupe a évoqué sa stratégie de décarbonation, c'est-à-dire de production d'acier sans recours à des énergies fossiles comme le charbon ou le gaz, afin de préserver le climat, qui nécessite de très lourds investissements.
"L'objectif de décarbonation du groupe reste un élément central de sa stratégie", a indiqué Aditya Mittal en évoquant l'inauguration le mois dernier d'un nouveau site dit de réduction directe (DRI) en Ontario au Canada, où l'hydrogène remplacera le charbon pour réduire (c'est-à-dire désoxyder) le minerai de fer appelé à se transformer en acier.
"Cette étape importante dans notre stratégie de décarbonation a été permise par le soutien des collectivités locales et du gouvernement fédéral" canadien, a-t-il souligné.