Latécoère a bénéficié d'une hausse importante de ses revenus mais prévoit une baisse de son activité en 2020 en raison notamment d'une faible demande pour les longs courriers.
Latécoère a publié un chiffre d'affaires en hausse de 8,2 % en 2019, à 713,1 millions d'euros.
L'activité de l'équipementier aéronautique a cependant baissé de 4,9 % au quatrième trimestre, à 179,4 millions d'euros. Sa division Aérostructures (tronçons de fuselage, portes), qui représente 58 % de l'activité du groupe, a particulièrement souffert (- 8,5 % à 104,5 millions d'euros) en raison notamment "d'effets de rattrapage enregistrés" au quatrième trimestre 2018.
Passé début décembre sous le contrôle du fonds d'investissement américain Searchlight, Latécoère a enregistré sur l'année une croissance de 7,1 % (5,8 % hors effets de change et de périmètre) de sa division Aérostructures, à 411,4 millions d'euros.
Rachat d'activité au Mexique
Son activité Systèmes d'interconnexion (câblage électriques, meubles avionique et équipements embarqués) a, elle, bondi de 9,7 % en 2019 (8,5 % hors effets de change et de périmètre), à 301,7 millions. Elle a notamment bénéficié au quatrième trimestre d'une "demande solide pour le programme A350 d'Airbus".
Latécoère confirme avoir conclu le 31 décembre un "accord définitif" pour le rachat, pour 50 millions de dollars, des "activités liées aux systèmes d'interconnexion et de câblage électrique (EWIS)" de Bombardier à Querétaro (Mexique), dont le chiffre d'affaires est estimé à environ 80 millions de dollars. Pour 2020, l'équipementier, qui n'est pas affectée par la crise du Boeing 737 Max, prévoit cependant une baisse de son chiffre d'affaires "d'environ 5 % à taux de change constants".
Outre un contexte de faible demande pour les longs courriers, Latécoère indique faire face à "quelques baisses contractuelles des prix sur des programmes d'Airbus" et à des cadences de production plus faibles pour les programmes Falcon 7X et 8X de Dassault et le programme E1 du brésilien Embraer. Celles-ci ne sont que "partiellement compensées" par une hausse des cadences sur les programmes A320 d'Airbus et E2 d'Embraer.
Latécoère, qui a achevé la mise en œuvre de mesures d'amélioration des chaînes d'approvisionnement et de production dans le cadre de son plan Transformation 2020 initié quatre ans plus tôt, a par ailleurs annoncé le lancement en 2020 d'un nouveau plan. Baptisé "Beyond" et prévu sur deux ans, il doit permettre d'améliorer "sa structure de coûts indirects et ses coûts de production".
L'activité de l'équipementier aéronautique a cependant baissé de 4,9 % au quatrième trimestre, à 179,4 millions d'euros. Sa division Aérostructures (tronçons de fuselage, portes), qui représente 58 % de l'activité du groupe, a particulièrement souffert (- 8,5 % à 104,5 millions d'euros) en raison notamment "d'effets de rattrapage enregistrés" au quatrième trimestre 2018.
Passé début décembre sous le contrôle du fonds d'investissement américain Searchlight, Latécoère a enregistré sur l'année une croissance de 7,1 % (5,8 % hors effets de change et de périmètre) de sa division Aérostructures, à 411,4 millions d'euros.
Rachat d'activité au Mexique
Son activité Systèmes d'interconnexion (câblage électriques, meubles avionique et équipements embarqués) a, elle, bondi de 9,7 % en 2019 (8,5 % hors effets de change et de périmètre), à 301,7 millions. Elle a notamment bénéficié au quatrième trimestre d'une "demande solide pour le programme A350 d'Airbus".
Latécoère confirme avoir conclu le 31 décembre un "accord définitif" pour le rachat, pour 50 millions de dollars, des "activités liées aux systèmes d'interconnexion et de câblage électrique (EWIS)" de Bombardier à Querétaro (Mexique), dont le chiffre d'affaires est estimé à environ 80 millions de dollars. Pour 2020, l'équipementier, qui n'est pas affectée par la crise du Boeing 737 Max, prévoit cependant une baisse de son chiffre d'affaires "d'environ 5 % à taux de change constants".
Outre un contexte de faible demande pour les longs courriers, Latécoère indique faire face à "quelques baisses contractuelles des prix sur des programmes d'Airbus" et à des cadences de production plus faibles pour les programmes Falcon 7X et 8X de Dassault et le programme E1 du brésilien Embraer. Celles-ci ne sont que "partiellement compensées" par une hausse des cadences sur les programmes A320 d'Airbus et E2 d'Embraer.
Latécoère, qui a achevé la mise en œuvre de mesures d'amélioration des chaînes d'approvisionnement et de production dans le cadre de son plan Transformation 2020 initié quatre ans plus tôt, a par ailleurs annoncé le lancement en 2020 d'un nouveau plan. Baptisé "Beyond" et prévu sur deux ans, il doit permettre d'améliorer "sa structure de coûts indirects et ses coûts de production".