Le président de la Région Pays de la Loire Bruno Retailleau demande au ministre de l’Économie et des Finances quelle solution de reprise du chantier naval STX l’État entend privilégier. Il n'exclut pas de participer à un tour de table financier dans le cadre de cette reprise.
Dans un courrier au ministre Michel Sapin, l'élu LR rappelle que le groupe sud-coréen STX Offshore & Shipbuilding a jusqu'au 9 septembre pour présenter un plan de restructuration à la justice coréenne. Il craint que ce plan n'intègre "très certainement une cession de STX France", le chantier naval de Saint-Nazaire dont le groupe coréen est la maison-mère.
"L’État, qui détient un tiers du capital de STX France et dispose d'une minorité de blocage et d'un droit de veto, joue naturellement un rôle essentiel dans la recherche d'une solution de reprise", écrit Bruno Retailleau qui souligne "l'enjeu majeur" que représente STX France pour Saint-Nazaire, avec au total quelque "6.000 emplois" dépendant "de manière directe ou indirecte" de cette entreprise, pour 2.600 emplois directs.
"Compte-tenu de l'imminence des échéances" et "du caractère hautement stratégique de la filière navale" tant pour la Région qu'au niveau national, "il importe donc que l’État puisse désormais très rapidement nous faire savoir quelle solution de reprise industrielle des chantiers navals il entend privilégier", écrit Bruno Retailleau. "Je vous confirme quant à moi que la Région des Pays de la Loire (...) entend, tout en privilégiant une solution de reprise industrielle, n'écarter aucune hypothèse y compris celle de sa participation au tour de table financier dans le cadre de cette reprise", conclut le président de Région.
Le plan de restructuration de la maison-mère de STX France inquiète notamment les syndicats du dernier grand chantier naval civil français. Ils s'interrogent sur l'identité et les intentions de l'éventuel repreneur, alors que le carnet de commandes est rempli pour les dix prochaines années, avec quatorze paquebots de croisière à construire.
Dans un courrier au ministre Michel Sapin, l'élu LR rappelle que le groupe sud-coréen STX Offshore & Shipbuilding a jusqu'au 9 septembre pour présenter un plan de restructuration à la justice coréenne. Il craint que ce plan n'intègre "très certainement une cession de STX France", le chantier naval de Saint-Nazaire dont le groupe coréen est la maison-mère.
"L’État, qui détient un tiers du capital de STX France et dispose d'une minorité de blocage et d'un droit de veto, joue naturellement un rôle essentiel dans la recherche d'une solution de reprise", écrit Bruno Retailleau qui souligne "l'enjeu majeur" que représente STX France pour Saint-Nazaire, avec au total quelque "6.000 emplois" dépendant "de manière directe ou indirecte" de cette entreprise, pour 2.600 emplois directs.
"Compte-tenu de l'imminence des échéances" et "du caractère hautement stratégique de la filière navale" tant pour la Région qu'au niveau national, "il importe donc que l’État puisse désormais très rapidement nous faire savoir quelle solution de reprise industrielle des chantiers navals il entend privilégier", écrit Bruno Retailleau. "Je vous confirme quant à moi que la Région des Pays de la Loire (...) entend, tout en privilégiant une solution de reprise industrielle, n'écarter aucune hypothèse y compris celle de sa participation au tour de table financier dans le cadre de cette reprise", conclut le président de Région.
Le plan de restructuration de la maison-mère de STX France inquiète notamment les syndicats du dernier grand chantier naval civil français. Ils s'interrogent sur l'identité et les intentions de l'éventuel repreneur, alors que le carnet de commandes est rempli pour les dix prochaines années, avec quatorze paquebots de croisière à construire.