Avec la fermeture de l'usine Petroplus à Petit-Couronne, en Seine-Maritime, la France ne comptera plus que neuf raffineries en métropole, dont huit en activité, contre douze il y a quatre ans et plus de vingt avant les grands chocs pétroliers des années 70.
Avec la fermeture de Petroplus, la France ne comptera plus que neuf raffineries. Il s'agira en effet de la troisième fermeture d'une raffinerie en France après celle de Total à Dunkerque en 2010 et de Petroplus à Reichstett, dans le Bas-Rhin, en 2011. Une quatrième pourrait suivre avec le site de l'américain LyondellBasell sur l'étang de Berre, dans les Bouches-du-Rhône, actuellement "sous cocon" et également menacé d'un arrêt définitif. "On a vraiment beaucoup donné en termes de restructuration. La France a été particulièrement touchée", constate Jean-Louis Schilansky, président de l'Union française des industries pétrolières (Ufip).