Le rachat de l'équipementier Rockwell Collins par le conglomérat United Technologies marque un nouvel épisode dans la consolidation du secteur aéronautique, une course à la taille destinée à répondre aux pressions accrues des avionneurs sur leurs marges et à se positionner dans l'optique des nouveaux programmes d'avions à venir.
"Un certain nombre d'équipementiers pense que, pour capturer plus de parts de marché sur les grands programmes d'avions commerciaux en cours, le plus simple est de racheter des groupes présents sur des programmes dont ils sont eux-mêmes absents, ou dont les offres d'équipements ou de systèmes leur permettent d'augmenter leur part chez les gros avionneurs", explique Éric Bernardini, expert aéronautique au cabinet AlixPartners.
"Aujourd'hui les programmes commerciaux sont quasiment tous attribués, il n'y a pas de programme immédiat sauf si Boeing lance un nouvel avion. Donc si vous voulez gagner des parts de marché, vous rachetez quelqu'un qui a déjà des parts sur des programmes existants".
"Donc d'un côté, vous avez les Safran, UTC et Honeywell qui essaient de prendre des parts de plus en plus importantes dans la fourniture des avions, mais de l'autre, vous avez Boeing et Airbus qui commencent à s'apercevoir que tout cela à un coût" pour eux.
"Aujourd'hui les programmes commerciaux sont quasiment tous attribués, il n'y a pas de programme immédiat sauf si Boeing lance un nouvel avion. Donc si vous voulez gagner des parts de marché, vous rachetez quelqu'un qui a déjà des parts sur des programmes existants".
"Donc d'un côté, vous avez les Safran, UTC et Honeywell qui essaient de prendre des parts de plus en plus importantes dans la fourniture des avions, mais de l'autre, vous avez Boeing et Airbus qui commencent à s'apercevoir que tout cela à un coût" pour eux.