La Chine a passé commande de 184 A320 pour treize compagnies aériennes pour livraison 2019-2020, au prix catalogue, a annoncé la présidence française, au dernier jour de la visite d'Emmanuel Macron en Chine.
Alors que le président français s'apprêtait à quitter la Chine après une visite d'État de trois jours, l'Élysée a annoncé mercredi 10 janvier que Pékin passait commande de 184 appareils A320. Cette commande, qui n'avait jamais été annoncée, porte surtout sur des modèles Neo. Il s'agit d'un groupe de commandes nouvelles, a souligné l'Élysée. Le montant de la commande n'a pas été précisé. Mais cette vente représenterait un prix catalogue total d'environ 18 milliards de dollars.
Emmanuel Macron a également déclaré avoir évoqué l'avenir du constructeur européen avec son homologue chinois. "Le président Xi m'a confirmé le fait que la Chine préservera son volume de commandes dans les années à venir, et préservera la parité des parts de marché entre Airbus et Boeing. Voilà la ligne chinoise, elle a été affirmée clairement", s'est félicité le chef de l'État français.
Airbus avait déjà conclu mardi 9 janvier à Pékin un protocole d'accord en vue d'augmenter sa cadence de production de l'A320 en Chine. L'avionneur européen et ses partenaires chinois ont ainsi signé "un accord cadre" sur la montée en cadence de la production du moyen-courrier A320 sur la chaîne d'assemblage qu'Airbus possède à Tianjin, dans le Nord de la Chine. La production du site passera à cinq appareils par mois début 2019 et six par mois début 2020. Un "protocole d'accord" a en outre été conclu entre Airbus et les autorités chinoises pour "amplifier le partenariat industriel" à Tianjin et "renforcer la coopération dans les domaines de l'innovation, des capacités d'ingénierie et du développement de la chaîne de sous-traitance".
"Pour l'aéronautique, ce qui compte n'est pas la vente d'appareils, car des ailes, un fuselage, un moteur, tout le monde sait faire", a fait valoir le ministre de l'Économie, Bruno Le Maire, lui aussi du voyage, estimant que l'enjeu était désormais "l'électronique embarquée" et les partenariats industriels et technologiques dans le secteur.
Airbus, contrairement à son concurrent Boeing, possède en Chine une ligne d'assemblage, dont 354 appareils de la famille des A320 sont sortis depuis son inauguration en 2008. Sur le même site de Tianjin, ville portuaire à 150 km de Pékin, Airbus a également ouvert en septembre un centre de finition pour le gros porteur A330 en espérant décrocher un argument de vente supplémentaire et constituer progressivement des partenariats avec des équipementiers chinois.
"La coopération industrielle entre Airbus et la Chine, et son succès, sont un véritable modèle de partenariat gagnant entre Chine et Europe", s'est enthousiasmé le numéro deux du groupe, Fabrice Brégier, également présent à Pékin.
Emmanuel Macron a également déclaré avoir évoqué l'avenir du constructeur européen avec son homologue chinois. "Le président Xi m'a confirmé le fait que la Chine préservera son volume de commandes dans les années à venir, et préservera la parité des parts de marché entre Airbus et Boeing. Voilà la ligne chinoise, elle a été affirmée clairement", s'est félicité le chef de l'État français.
Airbus avait déjà conclu mardi 9 janvier à Pékin un protocole d'accord en vue d'augmenter sa cadence de production de l'A320 en Chine. L'avionneur européen et ses partenaires chinois ont ainsi signé "un accord cadre" sur la montée en cadence de la production du moyen-courrier A320 sur la chaîne d'assemblage qu'Airbus possède à Tianjin, dans le Nord de la Chine. La production du site passera à cinq appareils par mois début 2019 et six par mois début 2020. Un "protocole d'accord" a en outre été conclu entre Airbus et les autorités chinoises pour "amplifier le partenariat industriel" à Tianjin et "renforcer la coopération dans les domaines de l'innovation, des capacités d'ingénierie et du développement de la chaîne de sous-traitance".
"Pour l'aéronautique, ce qui compte n'est pas la vente d'appareils, car des ailes, un fuselage, un moteur, tout le monde sait faire", a fait valoir le ministre de l'Économie, Bruno Le Maire, lui aussi du voyage, estimant que l'enjeu était désormais "l'électronique embarquée" et les partenariats industriels et technologiques dans le secteur.
Airbus, contrairement à son concurrent Boeing, possède en Chine une ligne d'assemblage, dont 354 appareils de la famille des A320 sont sortis depuis son inauguration en 2008. Sur le même site de Tianjin, ville portuaire à 150 km de Pékin, Airbus a également ouvert en septembre un centre de finition pour le gros porteur A330 en espérant décrocher un argument de vente supplémentaire et constituer progressivement des partenariats avec des équipementiers chinois.
"La coopération industrielle entre Airbus et la Chine, et son succès, sont un véritable modèle de partenariat gagnant entre Chine et Europe", s'est enthousiasmé le numéro deux du groupe, Fabrice Brégier, également présent à Pékin.