En Nouvelle-Calédonie, l'usine métallurgique Koniambo du géant Glencore ne va produire en 2015 que 15.000 tonnes de nickel, soit deux fois moins que prévu, en raison de défauts de conception de ses fours.
L'usine de nickel Koniambo de Nouvelle-Calédonie va diviser par deux ses objectifs de production, a annoncé lundi 30 mars la direction de Koniambo Nickel. "La production 2015 sera moindre que celle prévue en janvier, elle sera d'environ 15.000 tonnes contre une fourchette de 27.000 à 40.000 tonnes anticipées", a déclaré Peter Hancock, président de Koniambo Nickel.
Cette annonce intervient trois mois après une fuite de 500 tonnes de métal en fusion au niveau des trous de coulée d'un des deux fours de cette usine de taille mondiale, située sur la côte Nord-Ouest de la Nouvelle-Calédonie. Les investigations sur cet incident, qui n'avait fait aucun blessé, ont mis en lumière "une erreur de conception" de ce four. "Il faut le reconstruire, on ne peut pas le sauver", a déclaré Peter Hancock, précisant que le calendrier des réparations, estimées à quelque 20 millions de dollars, n'était pas défini. La conception du second four de l'usine étant "identique", "les mêmes phénomènes d'usure prématurée des briques" réfractaires sont redoutés par l'industriel, qui envisage de devoir également par la suite reconstruire ce four. "En 2015, nous devrons vivre avec une seule ligne de production, celle du four 2 qui pour le moment est en bonne forme et marche très bien", a déclaré le président de Koniambo Nickel. Avant ces incidents, l'industriel prévoyait d'atteindre la capacité nominale de 60.000 tonnes annuelles mi-2016.
Des licenciements ne sont pas exclus
Détenue à 49 % par le géant de la mine et du négoce Glencore, basé à Zoug, en Suisse, et à 51 % par les indépendantistes kanaks de la province Nord de Nouvelle-Calédonie, Koniambo est confronté à une flambée de ses coûts et a connu de précédents déboires techniques. "Les coûts vont augmenter et modifier le flux financier qui est encore négatif. C'est un contexte difficile pour les actionnaires", a reconnu Peter Hancock, précisant que Glencore, bien que minoritaire dans le capital, finance la quasi-totalité du projet. La direction a également souligné que la société allait être "redimensionnée", en réduisant par exemple la sous-traitance ou l'achat d'engins. Aucun licenciement n'a été annoncé, mais Peter Hancock n'a pas exclu cette perspective.
Koniambo est l'un des plus riches gisements au monde de minerai de nickel, indispensable à la fabrication d'acier inoxydable.
Cette annonce intervient trois mois après une fuite de 500 tonnes de métal en fusion au niveau des trous de coulée d'un des deux fours de cette usine de taille mondiale, située sur la côte Nord-Ouest de la Nouvelle-Calédonie. Les investigations sur cet incident, qui n'avait fait aucun blessé, ont mis en lumière "une erreur de conception" de ce four. "Il faut le reconstruire, on ne peut pas le sauver", a déclaré Peter Hancock, précisant que le calendrier des réparations, estimées à quelque 20 millions de dollars, n'était pas défini. La conception du second four de l'usine étant "identique", "les mêmes phénomènes d'usure prématurée des briques" réfractaires sont redoutés par l'industriel, qui envisage de devoir également par la suite reconstruire ce four. "En 2015, nous devrons vivre avec une seule ligne de production, celle du four 2 qui pour le moment est en bonne forme et marche très bien", a déclaré le président de Koniambo Nickel. Avant ces incidents, l'industriel prévoyait d'atteindre la capacité nominale de 60.000 tonnes annuelles mi-2016.
Des licenciements ne sont pas exclus
Détenue à 49 % par le géant de la mine et du négoce Glencore, basé à Zoug, en Suisse, et à 51 % par les indépendantistes kanaks de la province Nord de Nouvelle-Calédonie, Koniambo est confronté à une flambée de ses coûts et a connu de précédents déboires techniques. "Les coûts vont augmenter et modifier le flux financier qui est encore négatif. C'est un contexte difficile pour les actionnaires", a reconnu Peter Hancock, précisant que Glencore, bien que minoritaire dans le capital, finance la quasi-totalité du projet. La direction a également souligné que la société allait être "redimensionnée", en réduisant par exemple la sous-traitance ou l'achat d'engins. Aucun licenciement n'a été annoncé, mais Peter Hancock n'a pas exclu cette perspective.
Koniambo est l'un des plus riches gisements au monde de minerai de nickel, indispensable à la fabrication d'acier inoxydable.