L'action de Hyundai Heavy Industries a dévissé après l'annonce d'un effondrement attendu de ses résultats et d'une vaste émission de titres pour renflouer ses caisses. Les déboires premier constructeur naval au monde sont à l'image de tout le secteur en Corée du Sud.
Hyundai Heavy Industries a connu des difficultés au cours de ces dernières années, le secteur de la construction navale pâtissant des surcapacités qui ont lesté acteurs traditionnels et nouveaux venus. L'entreprise doit, à l'instar de ses concurrents sud-coréens des "Big Three" Daewoo et Samsung, faire face à une agressive concurrence de nouvelles entreprises chinoises.
Dans ce contexte, le groupe a annoncé le 26 décembre un projet visant à lever 1.300 milliards de wons (1,01 milliard d'euros) au travers de l'émission de nouveaux titres, ce qui diluera la valeur de l'action. Il compte également faire entrer en Bourse l'année prochaine sa filiale de raffinage Hyundai Oilbank.
Chute brutale du chiffre d'affaires
Hyundai Heavy Industries a également dit mardi s'attendre à dégager cette année un chiffre d'affaires de 15.300 milliards de wons contre 39.300 milliards l'an passé. Pour 2018, le groupe prévoit déjà que les ventes vont tomber à 13.600 milliards de wons. Il prévoit en outre un bénéfice opérationnel de 46,9 milliards de wons en 2017 contre 1.600 milliards l'an passé. D'où les inquiétudes sur l'état de ses finances.
Cette nouvelle a fait chuter le lendemain de 29 % le cours de l'action Hyundai, proche de la limite quotidienne de 30 %. Le titre de la filiale Hyundai Mipo Dockyard a perdu de son côté 19 %. Hyundai Heavy a précisé que les fonds dégagés par l'ouverture de capital et l'entrée en Bourse de sa filiale de raffinage allaient être utilisés pour couvrir ses coûts et pour la recherche et développement.
Des pertes "inévitables"
Les trois grands de la construction navale sud-coréenne, Hyundai Heavy Industries, Samsung Heavy Industries et Daewoo Shipbuilding & Marine Engineering (DSME) ont dominé pendant plus de dix ans le marché mondial de la construction navale, industrie emblématique de la quatrième économie d'Asie. Mais depuis 2016, ils ont été contraints par la crise de supprimer des milliers d'emplois et de se débarrasser d'actifs pour rester à flot, la chute des prix du pétrole et le ralentissement économique mondial ayant entraîné la réduction de la demande de pétroliers et de porte-conteneurs.
Les surcapacités, les rivalités régionales et l'émergence de chantiers navals chinois meilleur marché ont également provoqué une réduction des marges bénéficiaires.
DSME a évité de justesse l'effondrement cette année grâce à une bouée de sauvetage de quelque 2,6 milliards de dollars provenant d'organismes prêteurs de l'État.
Dans ce contexte, le groupe a annoncé le 26 décembre un projet visant à lever 1.300 milliards de wons (1,01 milliard d'euros) au travers de l'émission de nouveaux titres, ce qui diluera la valeur de l'action. Il compte également faire entrer en Bourse l'année prochaine sa filiale de raffinage Hyundai Oilbank.
Chute brutale du chiffre d'affaires
Hyundai Heavy Industries a également dit mardi s'attendre à dégager cette année un chiffre d'affaires de 15.300 milliards de wons contre 39.300 milliards l'an passé. Pour 2018, le groupe prévoit déjà que les ventes vont tomber à 13.600 milliards de wons. Il prévoit en outre un bénéfice opérationnel de 46,9 milliards de wons en 2017 contre 1.600 milliards l'an passé. D'où les inquiétudes sur l'état de ses finances.
Cette nouvelle a fait chuter le lendemain de 29 % le cours de l'action Hyundai, proche de la limite quotidienne de 30 %. Le titre de la filiale Hyundai Mipo Dockyard a perdu de son côté 19 %. Hyundai Heavy a précisé que les fonds dégagés par l'ouverture de capital et l'entrée en Bourse de sa filiale de raffinage allaient être utilisés pour couvrir ses coûts et pour la recherche et développement.
Des pertes "inévitables"
Les trois grands de la construction navale sud-coréenne, Hyundai Heavy Industries, Samsung Heavy Industries et Daewoo Shipbuilding & Marine Engineering (DSME) ont dominé pendant plus de dix ans le marché mondial de la construction navale, industrie emblématique de la quatrième économie d'Asie. Mais depuis 2016, ils ont été contraints par la crise de supprimer des milliers d'emplois et de se débarrasser d'actifs pour rester à flot, la chute des prix du pétrole et le ralentissement économique mondial ayant entraîné la réduction de la demande de pétroliers et de porte-conteneurs.
Les surcapacités, les rivalités régionales et l'émergence de chantiers navals chinois meilleur marché ont également provoqué une réduction des marges bénéficiaires.
DSME a évité de justesse l'effondrement cette année grâce à une bouée de sauvetage de quelque 2,6 milliards de dollars provenant d'organismes prêteurs de l'État.