Le groupe chimique allemand BASF va augmenter pour 300 millions d’euros ses capacités sur la plateforme de Chalampé, qui recourt significativement au transport fluvial dans le port voisin de Mulhouse-Ottmarsheim.
Dans son opération d’annonce tous azimuts d’investissements industriels en France, Emmanuel Macron a fait halte à Chalampé (Haut-Rhin) le 17 janvier, sur le chemin du Parlement européen de Strasbourg pour le lancement de la présidence française de l’UE. Il a ainsi dévoilé aux côtés des dirigeants de BASF le projet de 300 millions d’euros que le groupe chimique allemand va développer sur place.
L'industriel augmentera sa capacité d’un produit intermédiaire du nylon, l’HMD hexaméthylènediamine) sur la plateforme qu’il partage avec d’autres acteurs, dont l’américain Invista dans leur société commune locale Butachimie intervenant dans les phases amont du process. Avec un nouveau total de 260.000 tonnes par an, il confortera ainsi le site comme plus gros producteur mondial de l’HMD, soit près de 20 % des capacités planétaires.
Forts volumes en entrées
Cet investissement devrait significativement profiter au fluvial, voire au ferroviaire. Le complexe chimique de Chalampé se situe à quelques centaines de mètres du terminal du port d’Ottmarsheim, dont il constitue d’ores et déjà l’un des principaux clients, en provenance ou à destination de la mer du Nord (Anvers et Rotterdam).
Quelque deux-tiers de ses expéditions partent par la voie d’eau. En entrées, les modes sont plus partagés mais génèrent des volumes plus considérables, en rapport avec le gigantisme des installations industrielles.
Ainsi, Butachimie fait acheminer par fleuve et par rail ses chargements de butadiène, qui totalisent 300.000 tonnes par an et il actionne un mix fluvial-pipeline pour l’ammoniac qu’il consomme à hauteur de 260.000 tonnes par an. Le mode pipe reste, aujourd’hui, l’unique pour l’approvisionnement en gaz naturel (5.000 gigawattsheure par an, soit près de 2 % de toute la consommation française à lui tout seul !) et en hydrogène (14.000 tonnes). Cette dernière ressource augmentera avec le projet de passer à l’hydrogène vert à la fin de la décennie.
L'industriel augmentera sa capacité d’un produit intermédiaire du nylon, l’HMD hexaméthylènediamine) sur la plateforme qu’il partage avec d’autres acteurs, dont l’américain Invista dans leur société commune locale Butachimie intervenant dans les phases amont du process. Avec un nouveau total de 260.000 tonnes par an, il confortera ainsi le site comme plus gros producteur mondial de l’HMD, soit près de 20 % des capacités planétaires.
Forts volumes en entrées
Cet investissement devrait significativement profiter au fluvial, voire au ferroviaire. Le complexe chimique de Chalampé se situe à quelques centaines de mètres du terminal du port d’Ottmarsheim, dont il constitue d’ores et déjà l’un des principaux clients, en provenance ou à destination de la mer du Nord (Anvers et Rotterdam).
Quelque deux-tiers de ses expéditions partent par la voie d’eau. En entrées, les modes sont plus partagés mais génèrent des volumes plus considérables, en rapport avec le gigantisme des installations industrielles.
Ainsi, Butachimie fait acheminer par fleuve et par rail ses chargements de butadiène, qui totalisent 300.000 tonnes par an et il actionne un mix fluvial-pipeline pour l’ammoniac qu’il consomme à hauteur de 260.000 tonnes par an. Le mode pipe reste, aujourd’hui, l’unique pour l’approvisionnement en gaz naturel (5.000 gigawattsheure par an, soit près de 2 % de toute la consommation française à lui tout seul !) et en hydrogène (14.000 tonnes). Cette dernière ressource augmentera avec le projet de passer à l’hydrogène vert à la fin de la décennie.