ArcelorMittal, Jingye, Olympus, Liberty et Jindal ont présenté des projets de reprise du site sidérurgique France Rail Industry de Hayange. L'avenir de l'aciérie Ascoval Saint-Saulve, lié à FRI, est en jeu.
Cinq offres de reprise de France Rail Industry (FRI) à Hayange (Moselle), dont deux n'intègrent pas Ascoval à Saint-Saulve (Nord), ont été présentées lundi aux syndicats lors d'un comité social et économique (CSE). Les syndicats se réuniront pour comparer les offres de reprise présentées par ArcelorMittal, Jingye, Olympus, Liberty et Jindal et rendront un avis "la semaine prochaine", a indiqué Grégory Zabot, représentant CFDT, syndicat majoritaire sur le site mosellan qui emploie environ 450 personnes.
Le chinois Jingye a racheté en mars le groupe British Steel en faillite, mais sans reprendre l'usine d'Hayange. Le site sidérurgique, qui fabrique des rails, constitue le principal fournisseur de la SNCF, un actif considéré comme "stratégique" par le gouvernement français et qui nécessite donc le feu vert des autorités françaises pour son rachat. L'usine Ascoval de Saint-Saulve, reprise en 2019 après quatre années de déboires financiers par Olympus, maison mère de British Steel, n'a pas fait partie du périmètre de cette faillite.
Une audience le 17 juillet
La chambre commerciale du tribunal de Strasbourg devrait étudier les projets industriels lors d'une audience le 17 juillet. Parmi les cinq candidats, Arcelor et Jindal ne reprennent pas Ascoval. Or le rachat effectif de France Rail Industry par un acteur qui ne reprendrait que l'entité FRI "signifierait la mort assurée de l'aciérie Ascoval Saint-Saulve", ont considéré la CFDT, la CGT et la CFE-CGC.
Le CSE d'Ascoval Saint-Saulve a émis unanimement un avis favorable pour la reprise par Jingye et Liberty, tout en ayant une conviction de la pérennité supérieure du projet Liberty Steel par l'enjeu "Greensteel" qui le sous-tend", annoncent les syndicats, faisant référence à la stratégie du groupe pour atteindre la neutralité carbone d'ici à 2030.
ArcelorMittal assure qu'il "conserverait l'engagement contractuel vis-à-vis d'Ascoval". Un contrat tripartite signé en novembre 2019 prévoit la fourniture de 140.000 tonnes par an pendant quatre ans de blooms (barres d'acier) par Ascoval à Hayange pour la fabrication de rails pour SNCF Réseau.
Le chinois Jingye a racheté en mars le groupe British Steel en faillite, mais sans reprendre l'usine d'Hayange. Le site sidérurgique, qui fabrique des rails, constitue le principal fournisseur de la SNCF, un actif considéré comme "stratégique" par le gouvernement français et qui nécessite donc le feu vert des autorités françaises pour son rachat. L'usine Ascoval de Saint-Saulve, reprise en 2019 après quatre années de déboires financiers par Olympus, maison mère de British Steel, n'a pas fait partie du périmètre de cette faillite.
Une audience le 17 juillet
La chambre commerciale du tribunal de Strasbourg devrait étudier les projets industriels lors d'une audience le 17 juillet. Parmi les cinq candidats, Arcelor et Jindal ne reprennent pas Ascoval. Or le rachat effectif de France Rail Industry par un acteur qui ne reprendrait que l'entité FRI "signifierait la mort assurée de l'aciérie Ascoval Saint-Saulve", ont considéré la CFDT, la CGT et la CFE-CGC.
Le CSE d'Ascoval Saint-Saulve a émis unanimement un avis favorable pour la reprise par Jingye et Liberty, tout en ayant une conviction de la pérennité supérieure du projet Liberty Steel par l'enjeu "Greensteel" qui le sous-tend", annoncent les syndicats, faisant référence à la stratégie du groupe pour atteindre la neutralité carbone d'ici à 2030.
ArcelorMittal assure qu'il "conserverait l'engagement contractuel vis-à-vis d'Ascoval". Un contrat tripartite signé en novembre 2019 prévoit la fourniture de 140.000 tonnes par an pendant quatre ans de blooms (barres d'acier) par Ascoval à Hayange pour la fabrication de rails pour SNCF Réseau.