Il est "peu probable que les départs volontaires suffiront" pour atteindre 15.000 suppressions de postes, dont 5.000 en France, afin d'adapter Airbus à la crise du secteur aéronautique, a estimé son directeur exécutif Guillaume Faury.
"La reprise du trafic aérien pendant l'été n'a pas été à la hauteur des attentes du secteur aéronautique. Nous devons donc nous préparer à une crise probablement plus profonde et plus longue que ne le laissaient supposer les précédents scénarios", prévient le patron de l'avionneur dans une lettre aux salariés.
"L'équipe de direction travaille en concertation avec les partenaires sociaux sur les modalités de notre plan d'adaptation", écrit-il. Un dernier round de discussions doit se tenir les 22 et 23 septembre. "Mais je veux être transparent avec vous ici : il me semble peu probable que les départs volontaires suffiront", met-il en garde, tout en disant vouloir "minimiser autant que possible l'impact humain de cette adaptation".
La ligne rouge syndicale en France comme en Allemagne, principaux pays d'implantation de l'avionneur, est le "zéro licenciement sec". Airbus compte sur des départs en retraite anticipés, des départs volontaires mais aussi sur la conclusion avec les syndicats d'accords de modération salariale pour limiter les licenciements.
Sur les 5.000 postes à supprimer en France, Guillaume Faury espère préserver "jusqu'à 1.000 emplois" en France grâce au dispositif d'activité partielle de longue durée (APLD) et 500 autres grâce aux aides pour "développer des projets de R&D".
"La reprise du trafic aérien pendant l'été n'a pas été à la hauteur des attentes du secteur aéronautique. Nous devons donc nous préparer à une crise probablement plus profonde et plus longue que ne le laissaient supposer les précédents scénarios", prévient le patron de l'avionneur dans une lettre aux salariés.
"L'équipe de direction travaille en concertation avec les partenaires sociaux sur les modalités de notre plan d'adaptation", écrit-il. Un dernier round de discussions doit se tenir les 22 et 23 septembre. "Mais je veux être transparent avec vous ici : il me semble peu probable que les départs volontaires suffiront", met-il en garde, tout en disant vouloir "minimiser autant que possible l'impact humain de cette adaptation".
La ligne rouge syndicale en France comme en Allemagne, principaux pays d'implantation de l'avionneur, est le "zéro licenciement sec". Airbus compte sur des départs en retraite anticipés, des départs volontaires mais aussi sur la conclusion avec les syndicats d'accords de modération salariale pour limiter les licenciements.
Sur les 5.000 postes à supprimer en France, Guillaume Faury espère préserver "jusqu'à 1.000 emplois" en France grâce au dispositif d'activité partielle de longue durée (APLD) et 500 autres grâce aux aides pour "développer des projets de R&D".