Grâce aux aides apportées par l'État, Daher a pu revoir son plan social à la baisse. Près de la moitié des emplois menacés seraient sauvés.
Daher a revu son plan social à la baisse. Pour faire face à la chute de son activité, l' équipementier aéronautique prévoit désormais de supprimer au maximum 679 postes contre 1.300 à l'origine, a confirmé la direction le 9 octobre.
La diminution du nombre de postes supprimés est due aux mesures de soutien de l'État, notamment via son plan de soutien au secteur aéronautique. Une diminution qui ne tient pas compte des départs volontaires et des retraites anticipées qui pourraient permettre de réduire encore les conséquences sociales, selon cette source.
Discussions avec les syndicats
En lançant fin juin les discussions sur le plan de sauvegarde de l'emploi, le directeur général Didier Kayat tablait sur la suppression d'un "effectif global de 1.300 équivalents temps plein (ETP) potentiels". Mais le groupe indiquait qu'il espérait sauver un maximum des "700 à 800" postes sur ce total grâce aux mesures de soutien de l'État. Les discussions avec les syndicats doivent se poursuivre jusqu'à début novembre.
Fondé en 1863 et contrôlé par la famille Daher (87,5 % du capital et 12,5 % pour Bpifrance), Daher compte 10.000 salariés dans le monde, dont près de 8.000 en France. Avec l'arrêt du transport aérien, qui mettra plusieurs années à remonter la pente, et l'effet cascade sur les cadences de production d'avions, l'impact de l'épidémie de Covid-19 est brutal pour l'équipementier dans la mesure où 60 % de son activité dépend des différentes branches d'Airbus.
Pour 2020, le groupe estime "entre 300 et 400 millions" d'euros la perte de chiffre d'affaires, initialement attendu à 1,35 milliard, selon Didier Kayat. Son activité de constructeur d'avions est également touchée, Daher ne tablant que sur 40 livraisons de son monomoteur TBM en 2020, contre 48 l'an passé.
La diminution du nombre de postes supprimés est due aux mesures de soutien de l'État, notamment via son plan de soutien au secteur aéronautique. Une diminution qui ne tient pas compte des départs volontaires et des retraites anticipées qui pourraient permettre de réduire encore les conséquences sociales, selon cette source.
Discussions avec les syndicats
En lançant fin juin les discussions sur le plan de sauvegarde de l'emploi, le directeur général Didier Kayat tablait sur la suppression d'un "effectif global de 1.300 équivalents temps plein (ETP) potentiels". Mais le groupe indiquait qu'il espérait sauver un maximum des "700 à 800" postes sur ce total grâce aux mesures de soutien de l'État. Les discussions avec les syndicats doivent se poursuivre jusqu'à début novembre.
Fondé en 1863 et contrôlé par la famille Daher (87,5 % du capital et 12,5 % pour Bpifrance), Daher compte 10.000 salariés dans le monde, dont près de 8.000 en France. Avec l'arrêt du transport aérien, qui mettra plusieurs années à remonter la pente, et l'effet cascade sur les cadences de production d'avions, l'impact de l'épidémie de Covid-19 est brutal pour l'équipementier dans la mesure où 60 % de son activité dépend des différentes branches d'Airbus.
Pour 2020, le groupe estime "entre 300 et 400 millions" d'euros la perte de chiffre d'affaires, initialement attendu à 1,35 milliard, selon Didier Kayat. Son activité de constructeur d'avions est également touchée, Daher ne tablant que sur 40 livraisons de son monomoteur TBM en 2020, contre 48 l'an passé.